La CADC qui s�est r�unie en conclave, ce jeudi 28, � Tizi-Rached, se f�licite, dans une d�claration finale, de l�entame de la 6e incidence, dissolution des assembl�es locales, en application du protocole d�accord du 6 janvier 2004. Se rendant compte de l�extr�me lenteur ayant pr�sid� � la solution de ces incidences cens�es �tre un simple pr�lude � la mise en �uvre de la plate-forme d�El- Kseur, les auteurs de la d�claration rendent un hommage appuy� � la patience de la population et � son engagement d�termin� pour la citoyennet�. Elle r�clamerait, selon les auteurs de la d�claration, des audits afin que �les usurpateurs et leurs relais de la mafia politico-financi�re rendent des comptent de leurs gestions occultes (...)�, les auteurs de la d�claration laissent entendre, � ce propos, que le mouvement n�aura aucune difficult� � produire, si c�est n�cessaire, des d�monstrations de force pour exiger la r�vocation des r�sidus d�indus �lus o� qu�ils se trouvent y compris � l�APN. La lib�ration de Mohamed Benchicou int�gr�e parmi les incidences est pass�e � la trappe, elle n�est, d�sormais plus qu�un appel r�it�r�, une fois de plus, et la disparition de son dossier au niveau de la Cour supr�me n�est pas un complot et un scandale politico- judiciaire sans pr�c�dent comme l�aurait qualifi� le mouvement dans le temps mais juste�, une disparition le privant de son droit de clamer son innocence�. Confirmant la guerre, d�sormais, ouverte et sans nuance contre RCD, le FFS et fait nouveau, m�me le MAK, m�nag� jusqu�� cette d�claration. Les auteurs de la d�claration usent de tous les vocables p�joratifs pour qualifier ceux qui apparaissent comme leurs principales cibles plus particuli�rement depuis l��change d�accusations et de d�nigrement auquel ils se sont tous livr�s � travers l��cran de BRTV. La d�claration annonce, comme � chaque phase critique du mouvement et souvent pour amorcer un nouveau tournant dans l�orientation du mouvement, une large consultation citoyenne autour de la nouvelle conjoncture politique et sociale. Est-ce pour se pr�parer aux �lections partielles, � de nouvelles concessions au pouvoir ou pour un redressement � travers une �ventuelle tentative de r�unification des rangs ? Les sp�culations sont ouvertes, mais la derni�re hypoth�se semble peu probable compte tenu de la virulence des propos d�velopp�s vis-�-vis des partis qui ont fait la force du mouvement jusqu�� la veille des �lections locales du 10 octobre 2002, pour le FFS, et des pr�sidentielles du 8 avril 2004 pour le RCD. Consomm� autour de la participation � ces �lections, le divorce entre le restant du mouvement et les partis politiques localement influents est devenu total et irr�m�diable avec les accusations, les insultes et les invectives directes devenues monnaie courante de part et d�autre. Le reste des arouch est per�u et se comporte, effectivement comme l�ennemi du FFS, du RCD et maintenant du MAK et s�appr�te au vu des d�bats au sein du conclave � croiser le fer avec eux au cours de la prochaine campagne �lectorale des partielles. Dans un communiqu� � part, la m�me coordination d�nonce l�acte odieux perp�tr� par l�une des organisations terroristes les plus meurtri�res et pr�sente ses sinc�res condol�ances aux familles des deux d�funts qu�elle assure, en cette p�nible circonstance de sa profonde sympathie et s�incline devant la m�moire de ces deux martyrs.