Nonobstant la diminution de pr�s de 200 000 �l�ves � l��chelle nationale par rapport � l�ann�e scolaire 2004/2005, celle 2005/2006 s�annonce tr�s difficile pour les �l�ves de la wilaya de Sa�da, avons-nous appris de source concordante. En effet, 72 111 �l�ves de la doyenne des eaux min�rales ne peuvent �tre contenus dans les 155 �coles primaires, les 42 CEM et 15 lyc�es, quand bien m�me l�ann�e scolaire 2004/2005 a vu la r�ception de 31 nouvelles classes, un CEM et un lyc�e. Ainsi, les �coliers de la wilaya de Sa�da seront une �ni�me fois confront�s � la surcharge des classes et l�indisponibilit� des possibilit�s qui leur permettent de suivre r�guli�rement leur scolarit� et remplir un de leurs devoirs constitutionnels � savoir : l�instruction publique. Cependant, si le directeur de l��ducation nationale au niveau de la wilaya de Sa�da, Yahia Becheleghem, se veut rassurant quant � une rentr�e r�ussie de la scolarit� de ses �l�ves et qui enregistrent, gr�ce aussi au corps enseignant, des r�sultats positifs, il n�en demeure pas moins que la r�alisation des infrastructures p�dagogiques et l�acquisition de moyens de transport scolaire, sans compter la restauration des �l�ves accusent des retards �normes. En fait, le cycle secondaire devait �tre renforc� cette ann�e par deux lyc�es � Moulay-Larbi (32 km au sud-ouest du cheflieu de la wilaya) et � A�n Skhouna (98 km � l�est du chef-lieu de la wilaya). Or, si les travaux de r�alisation du lyc�e de Moulay-Larbi dont les �l�ves, rappelons-le, avaient barricad� la route l�an dernier, a atteint le taux de 5% et celui de A�n Skhouna n�a pas vu encore le bout du tunnel. Pis, le cycle moyen devait �tre renforc� par un CEM au quartier Zitoune de la ville de Sa�da. L� encore, les �l�ves de ce quartier populaire devront apparemment suivre leurs cours dans un �tablissement en chantier. C�est surtout dans la Sa�da profonde que le b�t blesse puisque ni le CEM de Oum-El-Doud (40 km au sud du chef-lieu de la wilaya) ni encore celui de Sidi-A�ssa (20 km au nord du cheflieu de la wilaya) ne connaissent jusqu�ici un d�but de travaux. Idem pour le nouveau CEM qui va remplacer celui de Medjadji car il y a l� aussi un retard flagrant dans le d�but des travaux. �Ceux qui vont souffrir le plus ce sont surtout les �l�ves du primaire en raison de l�indisponibilit� des cantines scolaires et du transport scolaire�, nous confie un des parents d��l�ves, r�vuls� d�avoir envoy� une bonne partie d�eux faire du commerce illicite pour arrondir ses fins de mois. Notons que ces retards dans la r�alisation des infrastructures p�dagogiques peuvent �tre d�cel�s facilement � travers le nombre des op�rations qui attendent d��tre cl�tur�es et qui concernent aussi bien le sectoriel que les diff�rents programmes du chef de l�Etat. En tout �tat de cause, le nouveau directeur du logement et des �quipements publics (DLEP) est cens� donner un coup de pied dans la fourmili�re en optant entre autres pour le choix des entreprises les plus performantes dans la r�alisation des infrastructures p�dagogiques, appel�es elles aussi � �tre dot�es de tous les moyens.