La brigade de la Gendarmerie nationale de A�n-Skhouna (98 km � l�est du chef-lieu de la wilaya) a ouvert une enqu�te judiciaire sur une malversation de la soci�t� de gardiennage �Amine� qui est charg�e de la surveillance des installations de l��tablissement public de distribution des eaux et de l�assainissement (Epdemias) de Sa�da, avons-nous appris de source autoris�e. En effet, les �l�ments de la brigade de la Gendarmerie nationale, nous confie notre source, ont d�j� cl�tur� leur enqu�te judiciaire concernant la surveillance de deux forages (C5 et C3) � A�n- Skhouna par la soci�t� �Amine� qui emploie 53 ouvriers. Cela dit, la brigade de la gendarmerie de Sidi- Ahmed (40 km au sud du chef-lieu de la wilaya) a, � son tour, ouvert le compl�ment de cette enqu�te judiciaire o� dans la localit� de Tafraoua, la soci�t� priv�e de gardiennage �Amine� se charge de surveiller les autres installations de l�Epdemias, comme la station de reprise. Une fois l�enqu�te achev�e, le groupement de la Gendarmerie nationale transmettra le dossier au parquet de Sa�da. Notons que cette scandaleuse affaire est li�e � une malversation de la part des dirigeants de la soci�t� de gardiennage �Amine�. Que leur reproche-t-on ? Ni plus ni moins que d�avoir vers� 10.000 DA pour chacun des 53 gardiens qu�elle emploie et cela en esp�ces. Pis encore, il s�est av�r� selon les premiers �l�ments de l�enqu�te que ces 53 gardiens n��taient ni affili�s � la CNAS ni d�clar�s � l�Inspection du travail. En clair, des travailleurs au noir. Suite � leur plainte, l�enqu�te a �t� diligent�e et rappelons que ces 53 travailleurs ont recouru � la gr�ve plusieurs fois pour percevoir leurs salaires. Notons que l�entreprise Epdemias verse 250 millions de centimes par mois � la soci�t� de gardiennage �Amine� en vertu d�une convention. Contact� lundi, le directeur g�n�ral de l�Epdemias nous a r�pondu : �Je ne suis pas au courant de l�enqu�te. J�ai sign� une convention avec la soci�t� de gardiennage Amine dont j�ignore le montant�. Apr�s quoi, nous lui avons demand� de nous expliquer les menaces de son chef de s�curit� du contentieux et �galement pr�sident de la section syndicale (UGTA), qui poss�derait un dossier compromettant mettant en cause sa gestion du temps o� le directeur g�n�ral occupait la fonction de directeur des finances et comptabilit� (DFC), �lucid� toutefois durant l�instruction judiciaire en relation avec le dernier d�tournement et la dilapidation des fonds de l�entreprise. Notre interlocuteur estime qu�il n�a rien � se reprocher et d�fie quiconque d�avoir une preuve de son implication dans ce d�tournement. Abdelkader Ouedjedi UN NOUVEAU-NE VIVANT A LA MORGUE DE L'HOPITAL L�horreur m�dicochirurgicale Le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Sa�da a auditionn� lundi dernier le chef de service de chirurgie obst�trique ainsi que trois autres personnes de la maternit� de Sa�da dans une affaire li�e � une n�gligence m�dicale, avons-nous appris de source autoris�e. En effet, un couple avait, au d�but de la semaine, eu le bonheur d�avoir des jumeaux. L�heureux p�re a �t� d�senchant� en apprenant de la sage-femme qu�un des enfants est un mort-n� et qu�il a �t� transf�r� � la morgue de l�h�pital de Sa�da. R�sign�, le p�re entama alors la proc�dure de d�livrance du permis d�inhumer . Avant l�enterrement du b�b�, une source cr�dible nous a confi� que la s�ur du p�re a voulu rendre un dernier hommage au mort-n�. Combien fut grande sa surprise de constater que le b�b� �tait toujours vivant. Aussit�t, le p�re emmena son enfant au service de p�diatrie de l�h�pital de Sa�da. Deux heures plus tard, le b�b� devait rendre l��me. �Il faut dire que le s�jour du b�b� durant 14 heures dans le coffre de la morgue lui �tait tout de m�me fatal�, nous confie une source hospitali�re. Suite � quoi le p�re d�posera une plainte. Le DSP, qui a compris l�objet de notre visite, nous a confi� que lui-m�me a d�j� demand� l�ouverture d�une enqu�te administrative.