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SITUATION MON�TAIRE ET FINANCI�RE EN 2004
L��pargne exc�de l�investissement selon la Banque d�Alg�rie
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 09 - 2005

Selon un rapport de la Banque d'Alg�rie, cit� jeudi par l'agence ind�pendante AAI, l'ann�e 2004, qui a enregistr� une croissance du produit int�rieur brut (PIB) de 5,2%, a �t� marqu�e par un exc�s persistant de l'�pargne sur l'investissement. Dans son rapport 2004 sur "l'�volution �conomique et mon�taire en Alg�rie", la Banque d'Alg�rie rel�ve cette persistance, � "en juger par cinq ann�es d'importants exc�dents du compte courant ext�rieur".
La viabilit� renforc�e � moyen terme de la balance des paiements et les indicateurs soutenus de la dette ext�rieure, avec un ratio du service dette qui est tomb� � 12,6% en 2004 contre 47,5% en 1998, t�moignent, selon l'autorit� mon�taire, "de la solidit� de la position financi�re ext�rieure de l'Alg�rie". Selon cette institution, la solidit� de la position des r�serves officielles de change "a bien �merg� malgr� la forte augmentation des importations des biens et services en 2004 de 17,95 milliards de dollars. Ce niveau de r�serves est pass� � 43,1 milliards de dollars � fin 2004 contre 32,9 milliards de dollars � fin 2003, et 23,1 milliards de dollars � fin 2002 et seulement 4,4 milliards de dollars � fin 1999. La Banque d'Alg�rie estime qu'une telle viabilit� est "favorable pour l'am�lioration de la comp�titivit� externe, n�cessaire pour une int�gration plus efficace de l'�conomie alg�rienne aux �changes ext�rieurs". Cette solidit�, consid�re ce rapport, "a contribu� �galement � l'�quilibre du march� interbancaire des changes et servi les fondamentaux de l'�conomie alg�rienne, avec la stabilisation du taux de change effectif r�el du dinar, en contexte de poursuite de mouvements forts des cours des principales devises sur les march�s de change internationaux au second semestre de 2003 et au 4�me trimestre de 2004".
L'impact de la politique budg�taire
La politique budg�taire, dans le cadre de la mise en �uvre du programme de soutien � la relance �conomique (2001-2004), a bien contribu�, affirme ce rapport, � "la consolidation de la stabilit� macro�conomique, malgr� l'expansion corr�lative de d�penses budg�taires d'investissement � partir de 2002". Ainsi, la capacit� de financement du Tr�sor s'est �galement �largie puisque le stock d'�pargne financi�re accumul�e par le Tr�sor s'est accru en 2004 avec des d�p�ts aupr�s de la Banque d'Alg�rie de 1029 milliards de dinars � la fin de l'ann�e, dont une bonne partie au titre du Fonds de r�gulation des recettes. L'�volution de la situation mon�taire en 2004 a confirm� "la poursuite de l'augmentation significative des avoirs ext�rieurs, l'�mergence de la tr�sorerie publique dans les liquidit�s du syst�me financier ainsi qu'une expansion marqu�e des cr�dits � l'�conomie". A cet �gard, la Banque centrale rel�ve que les avoirs ext�rieurs nets ont jou�, avec une position cr�ditrice nette de l'Etat, "un r�le central dans l'expansion des liquidit�s dans l'�conomie au cours de 2004". Cependant, le taux de croissance de la masse mon�taire est tomb� � 11,4% en 2004, soit le m�me rythme que celui des cr�dits � l'�conomie contre 15,6% en 2003 et 17,3% en 2002. L'effet inflationniste limit� (3,6%) est �galement li� � la structure de la masse mon�taire et au comportement des principaux agents �conomiques � capacit� de financement.
Auto-satisfecit quant � la politique mon�taire
La conduite de la politique mon�taire au moyen des instruments indirects de politique mon�taire a permis aussi en 2004 de bien r�guler la liquidit� bancaire. En plus de l'instrument r�serve obligataire qui a �t� activ� en 2004 avec un nouveau dispositif �dict� par le Conseil de la monnaie et de cr�dit, la banque a renforc� l'utilisation de l'instrument reprise de liquidit�s qui avait �t� introduit en avril 2002. Ces deux instruments indirects de politique mon�taire ont �t� mis en �uvre avec flexibilit� en fonction de l'�volution de la liquidit� bancaire et du march� mon�taire car l'exc�s de liquidit� a pr�valu en 2004. Cette conduite a �t� �galement appuy�e par un renforcement de la supervision des banques et �tablissements financiers par la Banque d'Alg�rie et la commission bancaire. L'interm�diation bancaire a �t� soutenue par le stock accru de ressources stables mobilis�es, pendant que la solvabilit� globale des banques a bien contribu� au d�veloppement ordonn� du secteur bancaire. Et ce rapport de noter que "le d�veloppement "significatif" des op�rations de contr�le int�gral sur place et une "conduite rigoureuse" du dispositif de contr�le sur pi�ces de veille et de d�tection des signes pr�curseurs d'alerte a caract�ris� l'ann�e 2004". Pour ma�triser les risques tout en am�liorant les services bancaires de base, la banque a entrepris la r�alisation d'un syst�me de r�glement brut de gros montants en temps r�el. Ainsi, la modernisation du syst�me de paiements contribuera, selon la Banque d'Alg�rie, � l'am�lioration de l'allocation des ressources dans l'�conomie nationale.


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