Aouf sort de son isolement Les localit�s de Aouf, Gharous et Beniane composent la da�ra l�une des premi�res sur le territoire de la wilaya de Mascara � avoir �t� pratiquement coup�e du reste, oui cette contr�e a beaucoup souffert de son isolement et dans des conditions s�curitaires d�sastreuses, il �tait hors de question d�engager des projets de d�veloppement, pendant des ann�es elle fut g�r�e � partir de Ghriss. Sortir cette contr�e de l�orni�re, c�est l�objectif que se sont fix�es les autorit�s. Il faudra certes du temps pour rattraper le retard. M�me si les derni�res r�alisations constituent comme une �claircie dans la grisaille, elles sont les bienvenues au sein des citoyens du sud de la wilaya de Mascara, c�est ainsi que 314 des aides � l�habitat rural ont �t� accord�es � des habitants des trois communes et les constructions ont marr� dans leur totalit�. D�autre part, le complexe sportif de proximit� a �t� mis ces jours-ci � la disposition des jeunes, priv�s pratiquement de tout en terme de loisirs. Enfin, c�t� AEP, le douar de Btatoua � proximit� b�n�ficie d�adductions nouvelles. La da�ra de Aouf respire en all�chant mieux. La g�n�rosit� des habitants de Ha� Na�mi Les citoyens de Ha� Na�mi (ex-Sa�s) dans la ville de Mascara, se sont solidaris�s en ce mois de Ramadhan en faveur des d�munis. Les actions de bienfaisance ont �t� enregistr�es et se sont traduites par des dons de personnes plus ou moins ais�es qui ont permis � cette action de solidarit� effectu�e autour de l�imam de toucher trente familles qui ont b�n�fici� de lots alimentaires. El Rekaba soulag�e C�est le lieu o� gravite l�ensemble des Mascar�ens, les uns se rendant au march� principal de la ville, les autres y faisant un crochet pour se rendre � �Trig El Ogam�. El Rekaba c�est un peu l�identit� de la ville de Mascara. Elle se trouve aux portes de Bab Ali. En cette p�riode de mois de Ramadhan, l�on y vend de tout et il y a plus d�affluence notamment du c�t� de Sidi Bounab o� les lieux sont squatt�s par les vendeurs � la sauvette. Pour tout Mascar�en, qu�il soit du centreville ou banlieusard la journ�e se termine donc par un passage quelque peu oblig� � El Rekaba pour y effectuer le dernier achat de p�tisserie orientale. C�est une sorte de rituel. Le fourgon de police est stationn� et les �l�ments de la S�ret� dont la pr�sence a �t� renforc�e, veillent au grain. Il est vrai que leur pr�sence est rassurante et il y a moins d�embouteillage humain dans les alentours que pr�c�demment. Il est �tabli que c�est dans ces lieux o� on commettait des vols sur les passants, des larcins et on proc�dait � la vente de kif. M�me la circulation automobile est plus fluide � El Rekaba � l�approche de la rupture du je�ne et elle n�est plus � hauts risques.