Mercredi dernier l�affichage de la liste des 30 b�n�ficiaires de logements sociaux au niveau de la commune de Sidi- Amar, relevant de la da�ra de Sidi-Boubekeur, a provoqu� la grogne des centaines de familles. Actuellement, cette paisible localit� est en effervescence. Des hommes et des femmes ont organis� des sitin devant le si�ge de l�APC. Des recours ont �t� transmis � la commission de wilaya. Ces familles frustr�es d�noncent l�injustice qui a caract�ris� cette attribution abusive, tout en mettant en cause certains membres de la commission de da�ra de Sidi-Boubekeur qui ont inclus leurs proches, selon leurs dires, mieux encore, ils citent l�exemple du SG de la commune de Sidi-Amar. Contact� par nos soins, le pr�sident de l�APC estime que l�op�ration s�est d�roul�e dans la transparence et la commission d�attribution de logements sociaux a d�lib�r� conform�ment aux crit�res du d�cret 98/42 relatif aux modalit�s d�attribution de logements sociaux. Cependant, ce bras de fer qui oppose les citoyens m�contents depuis mercredi dernier pouvait difficilement passer sous silence tant la situation est �lectrique. Par ailleurs et toujours dans le m�me contexte de logement social, les demandeurs de logements de la cit� de Boukhors attendent avec impatience la distribution de leur �quota� de logements sociaux, et cela dure depuis la derni�re distribution de 323 unit�s qui a touch� le quartier de Daoudi Moussa. Les commentaires et supputations vont bon train, quant � ce retard, il faut dire que la distribution de logements sociaux ici � Sa�da prend plus de temps que leur affectation. La raison de ce retard est simple, selon le chef de da�ra du chef-lieu de wilaya, la commission de da�ra charg�e des enqu�tes individuelles n�a pas fini son travail. En tout �tat de cause, tout le monde est d�accord pour critiquer les lenteurs et lourdeurs administratives qui, � la longue, ne peuvent �tre que suspectes. Car en fin de compte, si l�Etat construit des logements pour all�ger la crise, les responsables concern�s et autres �lus ne font rien pour faciliter la vie du citoyen, n�est-ce pas l� une culture de l�impunit� ?