�Nous n�avons pas �t� laxistes avec la compagnie nationale, nous avons demand� � Air Alg�rie de faire corriger ses imperfections suite aux incidents techniques qui ont �t� enregistr�s sur certains de ses appareils.� Par cette r�ponse, sur un ton des plus incisifs, le ministre des Transports a mis fin au jeu des questions r�ponses improvis� en marge de l�ouverture du s�minaire sur la s�curit� a�rienne qui se tient, depuis hier, � l�h�tel El Djaza�r. Mohamed Meghloui qui, officiellement, n�a pas ouvert cette rencontre de deux jours, s�est montr� intransigeant avec les journalistes qui se sont interrog�s sur �le silence� de la direction de l�aviation civile et de la m�t�orologie suite aux incidents techniques r�p�titifs rendus publics soit par des communiqu�s de la compagnie soit par voie de presse. Un des avions, celui affr�t� par Air Alg�rie chez une compagnie turque, semble battre tous les records en la mati�re. Par son intervention, le ministre des Transports qui s�est d�clar� tr�s pointilleux quant � la s�curit� a�rienne tout en mettant en exergue le dernier audit fait part des �trangers, audit effectu� par l�OACI en juin 2004 et qui classe notre pays �dans une position confortable� est ainsi venu au secours du directeur de l�aviation civile, vraisemblablement mal � l�aise par les questions ayant trait � l�affr�tement d���pave� par la compagnie nationale. M Benchemam, qui r�cuse le terme, souligne que des contr�les techniques ont �t� effectu�s par V�rital avant la mise en exploitation de l�appareil concern�. Il a en outre indiqu� que la direction de l�aviation civile ne peut en aucun cas se �m�ler� de la gestion de la compagnie quant aux choix de ses partenaires. Oubliant certainement que cet avion turc, interdit des a�roports de Frankfurt et Londres, est destin� � transporter des passagers. Quelle suite le ministre des Transports a-t-il r�serv�e aux inqui�tudes des syndicats des pilotes d�Air Alg�rie, quant � la s�curit� et le non-respect de la r�glementation du travail, mentionn�s dans une missive qui vient de lui �tre adress�e ? A cette question, Mohamed Meghlaoui d�clare ne pas �tre dispos� � pol�miquer avec les syndicats. Lui qui, dans son allocution d�ouverture, lue par son DAC, affirme n�avoir �sur le plan national m�nag� aucun effort pour honorer l�engagement et la d�termination de l�Alg�rie � mettre en �uvre l�ensemble des actions pr�vues � l�effet de mettre en place un syst�me de supervision de la s�curit� a�rienne conforme aux normes internationales en vigueur�. Un sujet sur lequel est intervenu l�expert fran�ais Paul Louis Arsalian qui s�est refus� � tout commentaire sur la s�curit� a�rienne en Alg�rie. En diplomate, il se contentera de dire qu�il �agira au lieu de r�agir�. Pour lui, la rigueur doit �tre � tous les niveaux, pour que la s�curit� a�rienne devienne une culture.