C�est le si�ge de l�Universit� de la formation continue (UFC) qui a abrit� le coup d�envoi officiel donn� conjointement par les ministres de l��ducation nationale et celui de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique de la premi�re session de formation universitaire 2005- 2006, d�une premi�re cohorte de 10 000 enseignants du primaire et du moyen au niveau national. Mohamed Djadi- Alger (Le Soir) - C�est sur l�analyse de la situation actuelle du corps enseignant, d�une part, et de la prise en consid�ration des exp�riences �trang�res et des tendances mondiales en mati�re de formation en cours d�emploi, d�autre part, que se base la strat�gie propos�e par le minist�re de l�Education nationale pour am�liorer le niveau de qualification des enseignants en exercice, se fixant pour objectif principal de faire parvenir les enseignants en exercice � un niveau de qualification correspondant aux profils cibl�s retenus pour la formation initiale actuelle et entrant dans le cadre de la r�forme (bac+3 ans pour les enseignants du primaire et bac +4 ans pour les enseignants du moyen). Cette d�marche aura pour double avantage d�assurer l��l�vation et l�harmonisation des niveaux de qualification de l�ensemble des enseignants, �nouveaux � et �anciens�, en m�me temps qu�elle permettra de se conformer � la tendance mondiale en la mati�re qui est de relever le standard de r�f�rence du niveau acad�mique des enseignants titulaire du baccalaur�at vers une graduation universitaire. La concr�tisation de cet objectif sera r�alis�e selon la m�thode d�intervention et les principes directeurs qui ont �t� arr�t�s lors de r�unions conjointes tenues avec les repr�sentants du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique. La participation � la formation sera obligatoire, conform�ment aux dispositions r�glementaires en vigueur ; les directions de l��ducation sont charg�es de la constitution des dossiers d�inscription et de les faire parvenir aux �tablissements de formation qui leur auront �t� d�sign�s dans le cadre du d�coupage du territoire en secteurs g�ographiques. La formation se fera sur la base de cours et d�exercices autocorrectifs imprim�s transmis r�guli�rement aux enseignants inscrits. La formation sera am�nag�e. En raison de sa charge professionnelle, l�enseignant peut s�inscrire � une partie des modules dispens�s chaque ann�e au lieu de poursuivre obligatoirement l�ensemble des modules. Ainsi, on optera pour une �formation � temps partiel� comme cela se pratique dans beaucoup de pays. L�enseignant b�n�ficiera, par ailleurs, d�un am�nagement de son emploi du temps hebdomadaire, en fonction des possibilit�s du terrain, pour lui permettre de suivre la formation. Les candidats inscrits seront soumis aux m�mes proc�dures de contr�le et d��valuation appliqu�es aux stagiaires de la formation initiale, c'est-�-dire qu�ils subiront les m�mes examens p�riodiques et annuels. La formation est sanctionn�e par les m�mes dipl�mes d�livr�s aux sortants des IFPM et des ENS pour les titulaires du baccalaur�at et par une attestation de succ�s, �quivalente � un dipl�me professionnel, pour les non-titulaires du baccalaur�at. En somme, le dispositif mis en place en termes p�dagogiques, des supports (fascicules) accompagn�s de CD ont �t� �labor�s, imprim�s et diffus�s � l�ensemble des enseignants concern�s. Ce premier envoi de cours comporte 10 modules destin�s au MEF et plus de 25 au PEF (pour les fili�res retenues). Un guide destin� pour mieux prendre en charge les pr�occupations des enseignants est programm� � cet effet. Un accord a �t� accompli avec les �uvres sociales pour faire b�n�ficier les enseignants d�un micro-ordinateur a �t� conclu, et ce, de leur faciliter l�autoformation du moment qu�ils doivent utiliser et exploiter des CD ainsi que le r�seau Internet. Le projet du savoir d�nomm� �Cha�ne du savoir�, selon M. Hadouas, conseiller aupr�s de Benbouzid, charg� du volet formation, est en cours �galement. Un tel projet permettrait sans doute aux enseignants b�n�ficiaires de diffusion des cours, conf�rences, colloques, notamment dans les r�gions les plus recul�es. En termes r�glementaire, il a �t� sign� entre les deux ministres (Benbouzid et Harraoubia) du fait que la formation est universitaire. Des circulaires d�application portant strat�gie de formation, modalit�s et pratiques ont �t� �labor�es et diffus�es. Les inscriptions ont �t� finalis�es au niveau des IENS et des IFPM, alors que des cellules de suivi � l��chelle nationale et local ont �t� install�es pour assurer le suivi quotidien du projet.