Partant des notes adress�es par le MJS, aux f�d�rations sportives, les enjoignant � se conformer aux dispositions �dict�es par le d�cret ex�cutif n�05-405 du 19.11.2005, un fait m�rite d��tre soulign� grandement et ce, eu �gard � la primaut� introduite. Salim In�s - Alger (Le Soir) - La qualit� de �l�utilit� publique et de l�int�r�t g�n�ral� a d�sormais chang� de concept dans le secteur des sports. Cette notion, jusque-l�, galvaud�e, voire mise en avant � tout bout de champ pour soutirer des subventions � l�Etat, n�est plus d�actualit�. Le MJS, en application dudit d�cret, vient de signifier au monde f�d�ral ses options. L�acc�s � un tel statut ob�it pr�sentement � plusieurs indicateurs. Suivant cette logique, le MJS version Guidoum a, apparemment, opt� pour les disciplines sportives � m�me de jouir des bienfaits de l�utilit� publique et de surcro�t de l�attention des pouvoirs publics. Elles sont au nombre de douze f�d�rations : football, handball, basket-ball, volle-yball, boxe, judo, athl�tisme, natation, gymnastique, sport scolaire, sport universitaire et handisport. C�est � travers les f�d�rations qui les organisent que ces disciplines sportives acc�deront � la politique pr�conis�e par le secteur. Toutefois, cette reconnaissance est sujette � de nombreuses conditions, entre autres se conformer � la r�glementation. Des �lections, il y aura � Et sans les directions ex�cutives actuelles. Ce conditionnement est en fait un retour � la situation pr�valant en 2004, avant �le renouvellement� qui n�a rien renouvel� � Et ce, malgr� la volont� affich�e par l�ex�cutif gouvernemental, suite � l�interpellation des parlementaires de l�APN. La parenth�se rest�e ouverte plus d�une ann�e n�a pas �t� du go�t des pouvoirs publics. Sa gestion �tant difficile, surtout, apr�s le semblant d�opposition manifest�e lors de l�annonce du nouveau d�cret sur les f�d�rations. Une opposition somme toute subjective, car concentr�e sur deux dispositions seulement, � savoir la limitation de mandat et l�introduction de 30% dans la composante de l�assembl�e g�n�rale. Or, les autres dispositions, la reconnaissance d�utilit� publique et ses crit�res n�ont fait l�objet d�aucune r�serve. Autrement dit, elles sont toutes (dispositions), accept�es. Soit. Se r�f�rant � la nouvelle donne induite par cette reconnaissance d�utilit� publique aux douze f�d�rations pr�cit�es seulement, le MJS a donn� un aper�u, sur l�orientation qu�il compte op�rer. Effectivement, la politique sportive tant r�clam�e dans le pass� trouve une voie pour se mat�rialiser. Par cette option, il est attendu de voir une concentration de moyens sur lesdites disciplines. C�est en quelque sorte un choix strat�gique. Le d�veloppement et la promotion de ces disciplines sportives constitueraient une priorit� pour les pouvoirs publics. Mis � part le financement qui va s�amplifier, l�infrastructure et la formation occuperaient un espace important. La r�alisation des r�sultats deviendrait une condition sine qua non. C�est un contrat de performance qui ne dit pas son nom� Les gestionnaires � �lire dor�navant doivent savoir � quoi s�en tenir. Au-del� de la pol�mique sciemment entretenue par certaines parties, force est de constater, une fois encore, que les textes r�glementaires mis en branle par le d�partement de Guidoum sont inscrits dans une politique qui a r�uni un consensus g�n�ral au sein de toutes les parties du pouvoir. C�est une option de l�Etat et l�Etat veut revenir en force dans le secteur. Comme �a, la messe sera bien dite. Et les incr�dules qui l�ont v�rifi�e � leurs d�pens n�ont qu�� partir. L�un d�entre eux l�a d�j� fait. Le reste du troupeau l�accompagnera � coup s�r. C�est une question de temps.