Hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, a réagi hiersur les ondes de la chaîne III de la radio nationale à la question relative au décret exécutif 05 – 405, relatif au fonctionnement et à l'organisation des associations sportives. Hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, a réagi hiersur les ondes de la chaîne III de la radio nationale à la question relative au décret exécutif 05 – 405, relatif au fonctionnement et à l'organisation des associations sportives. Pour rappel, de nombreuses (22 sur 33) fédérations sportives auraient adressé une motion au ministre de la Jeunesse et des Sports, dans laquelle elles lui demandent de surseoir à l'application des dispositions du décret exécutif 05-405 relatif aux fédérations sportives et de reporter les assemblées générales ordinaire et élective dont le délai a été prorogé au 31 janvier. Il faut dire que suite à la note méthodologique du MJS concernant le processus de renouvellement des instances sportives, il y aurait eu peu de fédérations à avoir fait montre d'une certaine diligence en matière d'élaboration d'un calendrier pour la tenue de leurs assemblées générales. Une telle réaction des deux parties était, aussi, à prévoir dans la mesure où ceux qui dirigent ces fédérations, en ce moment, n'ont pas droit à un nouveau mandat compte tenu, justement, de l'une des dispositions dudit décret, qui stipule que les élus pour la direction d'une fédération sportive ne le sont que pour une seule «pige» de quatre années. En réponse à la question, le ministre de la Jeunesses des Sports, a affirmé, indirectement, que ce texte ne sera pas amendé, à court terme au moins, tout en ajoutant que tout article, statut ou décret peut faire l'objet d'un changement ou d'une abolition. Il est à signaler que ce débat a refait surface en raison de la fin du mandat de toutes les fédérations en marche. Ces dernières doivent organiser, normalement, leurs assemblées générales électives avant la fin de l'année. Les présidents en exercice des fédérations ne sont là que pour une seul mandat olympique de quatre années. Ce qui peut paraître illogique puisqu'une telle mesure qui vise ceux qui ont échoué, touche, également, ceux que l'on peut considérer comme ayant fait du bon travail. Il n' y a qu'à voir le cas de la fédération de judo avec 2 médailles olympiques ou la boxe qui a qualifié 9 boxeurs pour les J.O. A défaut d'être encouragés, les bons patrons sont sanctionnés au même titre que les mauvais patrons. On remarquera ici que le mouvement sportif national est considéré comme une entité à part dans la mesure où chacune de ses associations est régie par deux textes de loi alors que d'une manière générale, une association (non politique) n'est tenue de se conformer qu'aux dispositions de la loi 90-31 sur les associations. Dans le secteur du sport, il faut tenir compte, en plus, des critères définis par la loi 04-10 sur le sport. «Tout candidat doit justifier d'un niveau d'étude supérieur» La souveraineté de l'assemblée générale définie et reconnue par la loi de portée générale est, donc, battue en brèche par celle spécifique au secteur au point de contester à cette assemblée générale le droit de faire, une nouvelle fois, confiance à ceux qui dirigent la fédération sportive. La mesure imposée par le décret 05-405 prétend apporter un souffle nouveau à une fédération sportive à chaque étape quadriennale. Cela suppose que ceux qui seront élus seront appelés à donner corps et âme à leur sport et à l'instance qu'ils dirigent. Le législateur semble ici avoir fait preuve d'une grande naïveté tant il est évident que celui qui sait qu'il est appelé à vider les lieux au bout de quatre ans, quels que soient les résultats accomplis, n'aura d'autre ambition que celle de servir ses propres intérêts. Il s'agit là d'une implacable certitude. Et tant pis pour la discipline sportive. De plus, tout candidat à la présidence doit justifier d'un niveau d'étude supérieur. Pour ne parler que du football, certaines ligues de wilayas, ayant déjà organisées leurs élections, ont été sommées par les Directions de la jeunesse et des sports (DJS) de leurs wilayas respectives de «refaire» les AG électives. Le ministre a déclaré ainsi hier, en réponse à la demande des fédérations, que «la priorité actuellement est à un débat sur la crise du sport national et non sur un processus électoral». Le ministre a tenu a rappeler que ces fédérations se sont, dans un passé récent, «mises en conformité avec ce texte». Donc, elles doivent faire avec, peut-on comprendre. En dernier lieu, il est utile de signaler que 35 fédérations sur les 41 ont fixé la date de la tenue de leur AG ordinaire et élective. Par ailleurs, la Fédération algérienne de football (FAF) avait, à la fin de la semaine passée, décidé de reporter l'assemblée générale élective de la Ligue nationale de football (LNF). Une décision prise en concertation avec la tutelle, a-t-on précisé du côté de la FAF. Celle-ci se tiendra sûrement juste après l'assemblée générale élective de la Fédération. Il est sans rappeler que le président du Comité olympique algérien (COA), M. Mustapha Berraf, réclame toujours l'amendement du décret 05 – 405, notamment en ce qui est des articles faisant référence à la limitation du nombre de mandats (un seul) et au nombre d'experts désignés par le MJS (30%). Récemment encore, le 25 novembre dernier plus exactement, il a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a réaffirmé cette revendication. Il avait également précisé que le report de l'AG élective du COA, prévue initialement pour le 4 décembre, était une décision souveraine. W.A. Pour rappel, de nombreuses (22 sur 33) fédérations sportives auraient adressé une motion au ministre de la Jeunesse et des Sports, dans laquelle elles lui demandent de surseoir à l'application des dispositions du décret exécutif 05-405 relatif aux fédérations sportives et de reporter les assemblées générales ordinaire et élective dont le délai a été prorogé au 31 janvier. Il faut dire que suite à la note méthodologique du MJS concernant le processus de renouvellement des instances sportives, il y aurait eu peu de fédérations à avoir fait montre d'une certaine diligence en matière d'élaboration d'un calendrier pour la tenue de leurs assemblées générales. Une telle réaction des deux parties était, aussi, à prévoir dans la mesure où ceux qui dirigent ces fédérations, en ce moment, n'ont pas droit à un nouveau mandat compte tenu, justement, de l'une des dispositions dudit décret, qui stipule que les élus pour la direction d'une fédération sportive ne le sont que pour une seule «pige» de quatre années. En réponse à la question, le ministre de la Jeunesses des Sports, a affirmé, indirectement, que ce texte ne sera pas amendé, à court terme au moins, tout en ajoutant que tout article, statut ou décret peut faire l'objet d'un changement ou d'une abolition. Il est à signaler que ce débat a refait surface en raison de la fin du mandat de toutes les fédérations en marche. Ces dernières doivent organiser, normalement, leurs assemblées générales électives avant la fin de l'année. Les présidents en exercice des fédérations ne sont là que pour une seul mandat olympique de quatre années. Ce qui peut paraître illogique puisqu'une telle mesure qui vise ceux qui ont échoué, touche, également, ceux que l'on peut considérer comme ayant fait du bon travail. Il n' y a qu'à voir le cas de la fédération de judo avec 2 médailles olympiques ou la boxe qui a qualifié 9 boxeurs pour les J.O. A défaut d'être encouragés, les bons patrons sont sanctionnés au même titre que les mauvais patrons. On remarquera ici que le mouvement sportif national est considéré comme une entité à part dans la mesure où chacune de ses associations est régie par deux textes de loi alors que d'une manière générale, une association (non politique) n'est tenue de se conformer qu'aux dispositions de la loi 90-31 sur les associations. Dans le secteur du sport, il faut tenir compte, en plus, des critères définis par la loi 04-10 sur le sport. «Tout candidat doit justifier d'un niveau d'étude supérieur» La souveraineté de l'assemblée générale définie et reconnue par la loi de portée générale est, donc, battue en brèche par celle spécifique au secteur au point de contester à cette assemblée générale le droit de faire, une nouvelle fois, confiance à ceux qui dirigent la fédération sportive. La mesure imposée par le décret 05-405 prétend apporter un souffle nouveau à une fédération sportive à chaque étape quadriennale. Cela suppose que ceux qui seront élus seront appelés à donner corps et âme à leur sport et à l'instance qu'ils dirigent. Le législateur semble ici avoir fait preuve d'une grande naïveté tant il est évident que celui qui sait qu'il est appelé à vider les lieux au bout de quatre ans, quels que soient les résultats accomplis, n'aura d'autre ambition que celle de servir ses propres intérêts. Il s'agit là d'une implacable certitude. Et tant pis pour la discipline sportive. De plus, tout candidat à la présidence doit justifier d'un niveau d'étude supérieur. Pour ne parler que du football, certaines ligues de wilayas, ayant déjà organisées leurs élections, ont été sommées par les Directions de la jeunesse et des sports (DJS) de leurs wilayas respectives de «refaire» les AG électives. Le ministre a déclaré ainsi hier, en réponse à la demande des fédérations, que «la priorité actuellement est à un débat sur la crise du sport national et non sur un processus électoral». Le ministre a tenu a rappeler que ces fédérations se sont, dans un passé récent, «mises en conformité avec ce texte». Donc, elles doivent faire avec, peut-on comprendre. En dernier lieu, il est utile de signaler que 35 fédérations sur les 41 ont fixé la date de la tenue de leur AG ordinaire et élective. Par ailleurs, la Fédération algérienne de football (FAF) avait, à la fin de la semaine passée, décidé de reporter l'assemblée générale élective de la Ligue nationale de football (LNF). Une décision prise en concertation avec la tutelle, a-t-on précisé du côté de la FAF. Celle-ci se tiendra sûrement juste après l'assemblée générale élective de la Fédération. Il est sans rappeler que le président du Comité olympique algérien (COA), M. Mustapha Berraf, réclame toujours l'amendement du décret 05 – 405, notamment en ce qui est des articles faisant référence à la limitation du nombre de mandats (un seul) et au nombre d'experts désignés par le MJS (30%). Récemment encore, le 25 novembre dernier plus exactement, il a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a réaffirmé cette revendication. Il avait également précisé que le report de l'AG élective du COA, prévue initialement pour le 4 décembre, était une décision souveraine. W.A.