R�unies, hier, � la demande du ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, les f�d�rations sportives ont pris connaissance des nouvelles orientations sur la d�marche sportive, apr�s le constat �tabli. Le constat du sport alg�rien n�est pas � l�euphorie. Une r�alit� qui a motiv� le repr�sentant du gouvernement dans le secteur � convoquer le monde f�d�ral pour une r�orientation de la d�marche. Le constat �tabli concerne l��tat de l�infrastructure. Sur ce chapitre, il y a �norm�ment de choses � dire et � redire, tellement l�offre ne satisfait personne. La demande �tant continuellement grandissante, la n�cessit� d�un nouveau recentrage en la mati�re devient imp�rative. C�est en quelque sorte, un �tat des lieux qui a �t� communiqu� aux f�d�rations sportives. Au cours de cette rencontre, la situation des personnels marginalis�s par les structures sportives a �t� abord�e et a m�me b�n�fici� d�une attention particuli�re. La l�gislation et surtout son respect ont constitu� des moments forts dans l�intervention de Guidoum. Il ne faut pas perdre de vue que les textes d�application de la loi 04-10 du 14 ao�t 2004, relative � l��ducation physique et aux sports, doivent �tre promulgu�s avant octobre 2006, car ladite loi accorde un d�lai d�une ann�e, apr�s la parution du premier texte. Et comme, le premier d�cret (celui des f�d�rations) a �t� promulgu�, rappelons-le, le 19 octobre 2004, le reste doit suivre avant le 19 octobre de l�ann�e en cours. Aussi, la mise en conformit� des statuts des f�d�rations aux dispositions dudit d�cret doit �tre parachev�e dans le m�me intervalle. Les r�ticences manifest�es pr�alablement par quelques f�d�rations sont d�sormais du domaine du pass�, puisque m�me �la FAF s�y conformera �, selon les d�clarations des deux candidats en lice pour la succession de Raouraoua. Un autre point, pas des moindres, a �t� soulev� par Guidoum, celui de la formation. Effectivement, la formation est appel�e � se remettre en cause. Sur cette trajectoire, la direction en charge du dossier au sein du MJS a finalis� une mouture qui a cern� tous les changements devant s�op�rer prochainement. Puis, c�est le plan d�action pour 2006 qui a �t� esquiss�. Sur ce point, les directeurs centraux du MJS devaient communiquer leurs actions aux pr�sents. La rencontre d�hier constitue une clarification des r�les que doivent jouer toutes les parties, en somme. Le flou et souvent la passivit� des pouvoirs publics ou carr�ment leur absence en mati�re de r�gulation dans le domaine sportif ont largement contribu� dans cette cacophonie �artistiquement� entretenue par des parties occultes. Une situation qui a grandement discr�dit� le MJS et ses repr�sentants locaux (DJS) aux yeux de la communaut� sportive nationale, m�me internationale. En clair, c�est une nouvelle �re qui vient d��tre inaugur�e. �Chacun son m�tier et les vaches seront mieux gard�es�, dit un adage de� chez nous. Plus de d�tails sur cette rencontre, seront rapport�s dans notre prochaine �dition. Nous y reviendrons�