Les nouvelles applications des nouveaux dispositifs prises par le minist�re de la P�che et des Ressources halieutiques, consistant � revoir � la hausse l�apport personnel des futurs acqu�reurs des embarcations de p�che, (20% pour l�acquisition des petits m�tiers et 30% pour les chalutiers), dans le cadre de la deuxi�me tranche du plan de la relance �conomique, ont fait jaser les p�cheurs et les investisseurs, qui par le biais de la chambre de p�che et d�aquaculture, ont interpell� le minist�re de tutelle dans une correspondance, dont nous d�tenons une copie, pour lui faire part de leur m�contentement. Ce changement de cr�dit (le montage financier initial fixe la contribution des intervenants comme suit : 10% comme apport personnel, 40% comme soutien de l��tat et 50% de cr�dit bancaire), a �t� contenu dans cet �crit dont furent destinataire les investisseurs et p�cheurs. Il intervient dans une conjoncture d�attente qui a dur� un an et demi. En effet, selon le communiqu�, sept investisseurs, qui ont d�j� vers� les 10% pour l�acquisition de petits m�tiers (2), chalutiers (2) et sardiniers (3), attendent le soutien de l��tat durant cette p�riode et ont d� mettre le gros paquet en vendant leur biens, pour quelques-uns d�entre eux, dans l�objectif de se mettre en conformit� avec la loi et acc�l�rer ainsi la livraison de leur embarcation, laquelle reste tributaire du versement du pr�t bancaire. Avec cette nouvelle mesure, dont en p�tissent �galement 40 autres, d�tenteurs de d�cision d�octroi d�aide au d�veloppement de la p�che et de l�aquaculture et qui ne devrait toucher que les nouveaux dossiers, compte tenu que les anciens intervenant dans le cadre de la premi�re tranche ont d�j� respect� les proc�dures r�glementaires, c�est tout le secteur de la p�che qui serait p�nalis�. Les travaux de construction de ces �moyens maritimes� par les entreprises de l�Ecorep ou d�Espagne s�acheminent vers la mat�rialisation dans les d�lais prescrits et les anciens clients devront se conformer � ces nouvelles mesures, pour ne pas voir leur mat�riel et leur argent leur �chapper. Le hic c�est qu�ils n�ont plus de ressources financi�res. Par contre, le plus �tonnant dans tout �a, c�est que cette prise de d�cision, sanctionnant la r�union qui s�est tenue au niveau du si�ge du minist�re, le 27/11/2005, ayant pour ordre du jour �le sch�ma directeur du d�veloppement des activit�s maritimes et de l�aquaculture�, a �t� marqu�e par l�absence des pr�sidents des chambres de la p�che et de l�aquaculture, qui n�ont pas �t� invit�s, en prenant le cas de celui de Skikda, que le 26 novembre, soit une journ�e d�avance seulement. On ne peut assister � l�essor de la p�che sans l�apport de la base. La base : ce sont les p�cheurs.