En comm�moration du vingti�me anniversaire du d�c�s de M�hamed Issiakhem, le Mus�e national des beaux-arts organise une exposition. Inaugur�e dimanche dernier par Dalila Mahammad Orfali en pr�sence de l��pouse de l�artiste Me Djamila Kabla Issiakhem ainsi que de nombreuses personnalit�s et diplomates, l�exposition regroupe plus d�une trentaine d��uvres des collections publiques du Mus�e national des beaux-arts d�Alger, des mus�es nationaux Ahmed-Zabana d�Oran et Cirta de Constantine, et se tiendra pendant un mois. Des travaux r�alis�s par des �tudiants de l�Ecole sup�rieure des beaux-arts sont �galement pr�sent�s pour l�occasion. Un t�moignage et une maigre reconnaissance pour celui qui a rehauss� l�art de la peinture moderne face � l�Occident et qui, cependant, reste encore inconnu dans son propre pays si ce n�est par les quelques actions men�es depuis son d�c�s par ses amis proches � l�image de Dja�fer Inal. Un catalogue con�u par le Mus�e national est en vente. Il r�unit les t�moignages des artistes, � l�exemple de Nourredine Chegrane, Lazhar Hakkar, Abdel Wahab Mokrani� ou encore celui de Djamila Issiakhem. Une biographie a �t� �labor�e par Achour Cheurfi. Les toiles et des photos du peintre aux c�t�s de personnages c�l�bres tels que Mohamed Racim figurent dans l�ouvrage. Un catalogue pr�cieux � conserver dans la m�moire de l�art et de culture alg�rienne. Le critique d�art et directeur des arts au minist�re de la Culture, Ali Hadj Tahar, qui r�haussera de sa pr�sence cet �v�nement, animera une conf�rence, aujourd�hui � 10h, au Mus�e national des beauxarts. Son itin�raire, sa vie, son enfance, sa personnalit� et surtout son engagement, m�ritent � plus d�un titre d��tre r�v�l�, entre autres � la jeune g�n�ration d�artistes qui, depuis plus d�un an, se trouve en crise. La rel�ve qui doit �tre assur�e notamment par les �tudiants des Beaux-Arts est gel�e. Peu importe les raisons, mais ce qui demeure certain c�est que tr�s peu des personnes invit�es au cocktail de la comm�moration de M�hamed Issiakhem semblaient �tre au courant de la situation pr�caire et de l�avenir incertain des �tudiants. Normal � la limite, si l�on devait consid�rer qu�il a fallu des d�cennies pour reconna�tre ceux qui ont disparu, et pour ceux qui arrivent, ils peuvent toujours attendre.