La 4e session ordinaire 2005 de l�APW, tenue les 25 et 26 d�cembre, n�a pas d�rog� � la r�gle. En effet, et c�est devenu coutumier, des prises de bec ont eu lieu entre M. Hadmessaoud Ammar, pr�sident de l�APW � des membres de cette assembl�e, particuli�rement, ceux du mouvement El Islah. Il s�agit en l�occurrence de MM. Ahmed Boudjeddou, Rachid Boudeb et Mohamed-Salah El-Assad. Ces derniers montent � chaque fois au cr�neau pour d�noncer la politique du fait accompli impos�e par le P/APW, l�accusant de �ne faire qu�� sa t�te, un cavalier seul qui m�ne � sa guise les affaires de l�assembl�e, ne respectant ni la composante, ni le code de wilaya, ni m�me le r�glement int�rieur de leur institution�. M. Hadmessaoud Ammar ne laisse personne indiff�rent par ses agissements. Comme il ne m�nage personne pour d�noncer ce qu�il juge condamnable. Il dit, en quelque sorte tout haut, m�me de la tribune qu�il occupe en tant que P/APW, ce que tout le monde pense tout bas, quitte � �corcher au passage m�me des hauts responsables. D�o� cette r�action intempestive lanc�e en pl�ni�re � la face du P/APW, par Rachid Boudeb : �On sait maintenant que tu es le P/APW, mais aussi le wali, le chef de da�ra, le directeur de l�ex�cutif et m�me le P/APC, puisque tu es au courant de tout, tu r�ponds seul � toutes les questions soulev�es et tu d�cides de tout, les autres n�ont qu�� se plier.� La tension est mont�e d�un cran lorsque le P/APW a d�cid� d�informer l�assistance de la derni�re mesure prise en commun accord avec le wali, et qui consiste en la cession � un op�rateur public, en l�occurrence Alg�rie T�l�com, d�une partie du projet en cours de r�alisation et financ� son sur budget de wilaya, � savoir le centre des affaires, pour la coquette somme de 9,5 milliards de centimes que la wilaya compte investir en la r�alisation de deux autres centres � Ferdjioua et Chelghoum-La�d. Tout fier d�annoncer la nouvelle de la transaction gagnante qu�il venait de conclure, M. Hadmessaoud ne s�attendait certainement pas � une telle lev�e de boucliers de la part de certains membres de l�assembl�e qui n�ont pas vu d�un bon �il le fait de ne pas les avoir associ�s � cette transaction, alors qu�ils �taient les initiateurs du projet. Dans la foul�e de ses interventions, le P/APW d�nonce le fait d�avoir attribu� huit logements, situ�s � Azzaba-Lotfi, au profit des m�decins sp�cialistes exer�ant au secteur sanitaire de Mila et que non seulement les logements n�ont pas �t� occup�s, mais ils servent de lieux de d�bauche et de trafic de stup�fiants alors que des citoyens en ont grandement besoin. Idem pour les 20 logements de fonction de Chelghoum-La�d, dont 2 sont inoccup�s le P/APW se soul�ve contre la d�signation de 4 gardiens affect�s � cette cit�, qui est en plus cl�tur�e, et r�agit par dire : �M�me gard�e, cette cit� n�est pas du tout bien prise en charge, puisque les deux logements vacants servent de lieux de rencontre pour les consommateurs d�alcool, sans que personne ne r�agisse, y compris les r�sidants. Alors � quoi bon avoir quatre gardiens du moment que les choses �voluent aussi ?� M�me un ancien responsable local de la r�gion n�a pas �chapp� au pr�sident de l�APW : �Pourquoi cet ex-responsable continue- t-il � occuper un logement de fonction alors qu�il dispose de tout un quartier � Chelghoum-La�d dont il est propri�taire. On lui a m�me propos� derni�rement trois milliards de centimes pour un local commercial, alors !� affirme-t-il. A signaler que cette 4e session de l�APW a connu la programmation de plusieurs dossiers importants dans son ordre du jour. Comme le d�bat sur l�ex�cution des recommandations de la pr�c�dente session, le rapport sur les biens meubles et immeubles de la wilaya, le rapport sur le programme de proximit� du d�veloppement rural (PDR), le rapport sur la situation des �tablissements du moyen et du secondaire ainsi que le d�bat et l�approbation du budget primitif 2006 et r�ponses aux questions �crites.