En r�ponse � la mise au point de la mouhafadha FLN de Tizi-Ouzou publi�e int�gralement dans votre �dition du 23 janvier 2006, nous vous prions de publier le droit de r�ponse suivant �Si ce n��tait la gravit� de l�acte commis contre M. Hocine Demiche, premier vice-pr�sident de l�APC de A�t-Yahia-Moussa, les explications donn�es par la mouhafadha FLN de Tizi-Ouzou pr�teraient � sourire. Ainsi donc, selon cette derni�re, l�agresseur aurait agi dans le cadre de la l�gitime d�fense suite � des propos irrespectueux prof�r�s par l�agress�. Ladite mouhafadha trouve donc normal de battre un homme � mort pour avoir dit des paroles malveillantes, quand bien m�me c��tait le cas. La r�ponse est cocasse. Un homme de 55 kg, dans un ��tat d��bri�t� avanc�, selon la mouhafadha, non arm�, a trouv� la force et le courage pour affronter seul M. Hac�ne Oudni, dont on sait qu�il est lourdement arm�, et de surcro�t chez lui. Hilarante comme r�ponse puisque le passage � tabac s�est fait � un kilom�tre du domicile cens� avoir �tait viol�. Il a, en effet, �t� laiss� inconscient au si�ge m�me de la garde communale sans que cette derni�re n�ait os� intervenir par peur de repr�sailles. Il est vrai que l�agresseur crie � qui veut l�entendre qu�il est l�ami des autorit�s locales et qu�� ce titre il jouit de toute impunit�. Devant cet acte de d�linquance extr�me, nous avions os� esp�rer que la mouhafadha FLN de Tizi-Ouzou aurait eu un sursaut de dignit� en traduisant devant le conseil de discipline pour radier l�agresseur de ses rangs. Mais fid�le � ses habitudes, l�instance de wilaya du FLN d�fend le d�linquant en sa qualit� de fils de h�ros de la R�volution comme si cette qualit� s�h�ritait par le sang et donnait plus de droits qu�aux autres citoyens. En v�rit�, le premier vice-pr�sident de l�APC g�nait pour avoir �fouin� au niveau de quelques dossiers douteux. Un v�ritable guet-apens lui a alors �t� tendu en dehors de la ville, et l�issue aurait �t� fatale. M. Hocine Demiche a �chapp� � la mort apr�s une folle course-poursuite. Il aurait pu, peut-�tre, �tre comptabilis� parmi les victimes du GSPC et l�agresseur aurait, probablement, �t� le premier � verser des larmes de crocodile en criant au terrorisme r�siduel. Mais de cela la mouhafadha n�en a cure. Qu�attendre de cette derni�re quand on sait qu�elle a �t� totalement acquise � Benflis jusqu�au jour des �lections pr�sidentielles pour devenir la plus z�l�e des bouteflikistes au lendemain des r�sultats. Les citoyens le savent et s�en souviendront. Pour le reste, rendez-vous est pris devant la justice.� Tizi-Ouzou, le 23 janvier 2006 P/ la F�d�ration, le pr�sident Malik Hessas