La d�charge de Oued Smar sera d�finitivement ferm�e. C�est ce qu�a annonc� hier M. Cherif Rahmani, ministre de l�Am�nagement du territoire et de l�Environnement, lors d�une visite sur le site. Cette source de nuisance et de pollution pour la capitale est destin�e � devenir un jardin public. Projet ambitieux qui sera toutefois soumis � une �tude pr�alable. F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - C�est un bureau d��tude libanais Liban Consult qui sera charg� d�effectuer l��tude sur le terrain en vue de trouver les solutions et les moyens qui permettront de transformer la plus grande d�charge d�Alg�rie en jardin public. L��tude s��talera sur huit mois au niveau de ce site de 32 hectares et qui existe depuis 1978. L��tude et la r�alisation de ce projet, selon les responsables au minist�re de tutelle n�cessiteront une enveloppe de 2 milliards de dinars. Cette d�charge longtemps contest�e et source d�une tr�s forte pollution est jug�e satur�e par les sp�cialistes. Ceci en plus des dangers qu�elle repr�sente pour l�environnement en raison de l�absence de traitement des lixiviats. Il s�agit notamment des risques de pollution de la nappe, de glissement et d��rosion des talus, les risques d�explosion en raison de l�absence de captage des biogaz, la d�gradation des terrains agricoles avoisinant le site ainsi que l��manation d�odeurs naus�abondes et le danger pour la navigation a�rienne � cause de la pr�sence d�oiseaux. Le site, v�ritable plaie pour la capitale, re�oit jusqu�� 2 500 t/jour de d�chets collect�s dans 53 communes de la wilaya d�Alger. Cette surexploitation a d�j� n�cessit� sa fermeture en raison des intemp�ries. Ceci alors que les d�chets municipaux ont d� �tre �vacu�s vers le centre d�enfouissement de Ouled-Fayet, ce qui a induit la r�duction de la dur�e de vie du troisi�me casier de ce site pr�vu initialement pour durer 2 ans. Selon le programme trac� par le minist�re de l�Am�nagement du territoire et de l�Environnement, la construction de nouveaux centres d�enfouissement technique est pr�vue avec une fermeture progressive des d�charges dites sauvages et le traitement des d�chets solides urbains. Par ailleurs, et avec la fermeture de la d�charge de Oued S�mar, l�Alg�rie pourrait b�n�ficier de pr�s de 10 millions de dollars US en raison de la r�duction des �manations de carbone allant ainsi dans le sens du trait� de Kyoto.