L�Union des entreprises et la Chambre de commerce de la r�gion Bruxelles capitale ont organis�, avant-hier, un symposium sur �les opportunit�s d�affaires en Alg�rie�. Cette journ�e d��tudes s�inscrit en droite ligne de la mission �conomique que doivent effectuer en Alg�rie, du 15 au 22 septembre prochain, hommes d�affaires, industriels, scientifiques et investisseurs du royaume de Belgique. M. Halim Benattalah, ambassadeur d�Alg�rie en Belgique et au Luxembourg, a pr�sent�, � l�occasion, une prospective des ��volutions des r�formes et des opportunit�s d�investissement croissantes�. A l�adresse d�une soixantaine d�op�rateurs du royaume, pr�sents au colloque, H. Benattalah a mis en exergue�, outre les possibilit�s d�affaires, �l�am�lioration de la visibilit� et de la lisibilit� de la situation g�n�rale du pays�. Notamment, �voquera- t-il, �la stabilit� politique� et la �pr�visibilit� que les engagements internationaux (accord d�association avec l�UE, n�gociations d�adh�sion � l�OMC) solidifient. Le chef de la diplomatie alg�rienne en poste � Bruxelles admet, n�anmoins, que �les lourdeurs bureaucratiques� persistent et sont, quelque peu, �d�courageantes�. Pour ensuite relever les �refus inexplicables d�attribution de visas� aux op�rateurs alg�riens qui sont au diapason oppos�s avec les �facilit�s� accord�es par l�Alg�rie. Le repr�sentant de la Fortis Bank (premi�re banque belge et 9e europ�enne) a estim�, pour sa part, que �les fondamentaux de l��conomie alg�rienne sont relativement forts� tout en relevant, lui aussi, la persistance de �lourdeurs bureaucratiques et bancaires excessives�. Pour rappel, la Fortis �value le taux de croissance en 2006 et en 2007 � �6%� et expertise que l�Alg�rie est confront�e � deux �challenges�. Le premier a trait � �la poursuite des r�formes engag�es�, particuli�rement �les privatisations des secteurs industriel et financier�, et le second est relatif � �l�affectation des surplus budg�taires au soutien des projets sociaux�. Le repr�sentant de la principale banque belge estime surr�aliste d�attendre de deux � cinq semaines pour encaisser un ch�que, six mois pour finaliser un cr�dit d�investissement et la quasi impossibilit� d�utiliser pour paiement les cartes bancaires. Un autre important op�rateur, M. Serge Roose, abonde dans le m�me sens que le d�l�gu� de la Fortis. �Si le march� alg�rien est porteur, dira-t-il, la complexit� d��tablissement en Alg�rie est r�elle ainsi que la longue, tr�s longue attente pour cr�er une entreprise mixte (deux ans en moyenne, ndlr) et l�inexplicable parcours du combattant pour ouvrir les comptes n�cessaires (trois mois, au moins, ndlr)�. Jos� Vandervoode, l�un des plus anciens investisseurs belges en Alg�rie, depuis 1968, d�livre aux s�minaristes le message suivant : pour r�ussir en Alg�rie, �il faut travailler avec le c�ur�, �viser le long terme� et �privil�gier le partenariat�. J. Vandervoode est pr�sent dans le domaine de l�architecture et la r�alisation d�infrastructures. La Belgique est le 10e client de l�Alg�rie avec en 2005, 1,472 milliard de dollars d�exportation et le 13e fournisseur de notre pays avec 422 millions de dollars d�importations. La mission �conomique belge qui se d�placera en Alg�rie en septembre prochain est la deuxi�me du genre. La premi�re a fait le d�placement vers Alger en mars dernier et �tait conduite par le prince h�ritier du royaume, Philippe.