Le directeur g�n�ral du CHU Frantz- Fanon (Blida), que nous avions contact� � la suite de la mort de deux malades hospitalis�s au lendemain de l�inondation au pavillon de r�animation du service de neurochirurgie, a affirm� que leur d�c�s n�avait aucun lien avec leur transfert vers le service d�ophtalmologie. En effet, le jeudi 4 mai, une inondation a eu lieu � la suite des averses qui se sont abattues sur la r�gion. Accentu�s par un r�seau d�assainissement obstru�, les eaux pluviales et celles us�es qui s�y d�versaient ont d�bord�, ce qui a oblig� les responsables du service de neurochirurgie � �vacuer les huit malades qui s�y trouvaient. Manque de pot, deux d�entre eux, un vieil homme de 97 ans et une jeune fille de 22 ans, qui �taient dans un �tat comateux apr�s un traumatisme cr�nien, d�c�dent au lendemain de leur �vacuation, � savoir le 6 mai. Devant cet �tat de fait, la famille du vieil homme, M. A., attribue la mort de celui-ci au d�branchement de l�appareil respiratoire lors de son transfert. �L��tat de sant� de mon p�re �tait en nette �volution avant le jour de l�inondation�, nous dira une de ses filles qui accuse les responsables du service de �n�gligences ayant entra�n� la mort de son p�re�. Mais le DG de l�h�pital, M. Zebbar, nous fera savoir que l�attestation de d�c�s, sign�e par trois m�decins, fait foi d�une mort naturelle. Il ajoutera qu�� leur admission au service, l��tat de sant� �tait critique et que leur transfert vers le service d�ophtalmologie s�est d�roul� dans les conditions optimales et en pr�sence des staffs administratif, technique et m�dical, entre autres les anesth�sistes. Pour ce dernier, le cas de M. A., op�r� le 27 avril dernier au niveau du cerveau apr�s une chute dans les escaliers qui lui a occasionn� une contusion h�morragique et une t�trapl�gie, s�est malheureusement aggrav�. �N�anmoins, il est inconcevable d�associer cette mort avec un transfert qui s�est fait selon respect des normes m�dicales�, soutiendra M. Zebbar. Pour le professeur Bouyoucef, chef du service de neurochirurgie, que nous avions joint par t�l�phone, �la mort des deux malades n�a absolument aucun rapport avec l�inondation. Leur �tat clinique en est la cause�.