Ils �taient environ 300 travailleurs des deux corps (param�dical et administratif) du CHU Frantz-Fanon � Blida, � s��tre soulev�s, hier, contre l�administration. L�objet de leur col�re, nous dira le secr�taire g�n�ral de la section syndicale de cet �tablissement, qui a d�cid� de cette protestation, est la plainte d�pos�e par la direction g�n�rale � la suite d�un �cart d�inventaire, du projet de privatisation des cantines et de la suspension d�un agent de s�curit�. Apr�s un rassemblement devant le service de neurologie, les contestataires se sont dirig�s vers la salle de conf�rences o� ils ont assist� � un meeting anim� par les syndicalistes. La tension montait d�un cran chaque fois que l�un des travailleurs exposait ses probl�mes v�cus avec l�administration. Et le responsable vis� �tait surtout le chef du service des ressources humaines. �D�sormais, l�ogre avec lequel on nous faisait peur ne peut nous effrayer et les d�passements que nous avions v�cus par le pass� n�auront plus droit de cit�, tonnera M. Tabti Mohamed, secr�taire g�n�ral de la section syndicale. Si ce dernier reconna�t qu�il y a eu, certes, un dialogue ouvert avec l�administration, il d�plore n�anmoins le manque de r�pondant � leurs pr�occupations. �Si nous avons d�cid� de r�agir, c�est par rapport aux pr�occupations de tous les travailleurs qui �uvrent pour leur soutien ind�fectible au secteur public, seul garant du maintien de l�emploi�, faisant allusion au projet de privatisation de la cantine. Quant � la plainte d�pos�e � la suite de l��cart d�inventaire, le SG nous dira : �Nos travailleurs sont innocents et nous nous devons de les prot�ger�, avant d�ajouter : �Le syndicat n�est pas contre l�inventaire surtout qu�il n�a pas �t� fait depuis 1995, mais qu�il aurait fallu proc�der au pr�alable � une enqu�te administrative qui d�limiterait les responsabilit�s.� Contact�, le directeur g�n�ral du CHU Frantz- Fanon, M. Zebbar, nous fera savoir, qu�officiellement il n�avait re�u aucune plateforme de revendications mais qu�il �tait pr�t � une �ventuelle rencontre avec les syndicalistes de l�h�pital. Cependant, � la question de savoir s�il y aura une privatisation, M. Zebbar a ni� toute intention quant � un quelconque transfert de la cantine au secteur priv�. �Cela va � l�encontre des instructions du minist�re de la Sant� qui nous demande plut�t d�am�liorer les conditions des malades.� Il poursuivra : �La r�action des travailleurs nous met dans une position d�optimisme car l�on est convaincu que les partenaires sociaux sont en train de jouer le r�le qui leur est d�volu, � savoir la sensibilisation de tous dans l�int�r�t des malades.� Enfin, le directeur g�n�ral du CHU nous a promis de mettre � notre disposition une copie du proc�s-verbal sanctionnant la rencontre entre le partenaire social et l�administration de l�h�pital.