Interrog� sur le projet d'un nouveau d�coupage administratif, le ministre d�l�gu� charg� des Collectivit�s locales, Daho Ould Kablia, a soulign� que cette question �tait �d'ordre politique� et que le minist�re n�a pas re�u encore le feu vert pour y proc�der. Ceci bien que Noureddine Yazid Zerhouni ait d�clar� il y a quelque temps un nouveau d�coupage dont il r�sulterait six nouvelles wilayas. S�agit-il d�un manque de coordination ? Ilhem B. Tir -Alger (Le Soir) - �Le minist�re de l'Int�rieur n'�tant qu'un instrument d'examen et de proposition pour ce dossier�, a pr�cis� Daho Ould Kablia r�pondant � une question orale du d�put� de la r�gion de Bou Sa�da. Il ajoutera : �D�s que le feu vert sera donn� par le gouvernement pour un d�coupage administratif, le minist�re agira en cons�quence�. Le repr�sentant du d�partement de Zerhouni a �galement indiqu� que �la d�centralisation � laquelle le programme du pr�sident de la R�publique avait accord� une importance particuli�re, rel�ve d'un choix strat�gique devenu incontournable�. Pour ce qui est de la cr�ation de nouvelles wilayas, Daho Ould Kablia a fait savoir que �des �tudes seront faites en tenant compte de certains param�tres �conomiques, g�ographiques et sociaux pour aboutir � des propositions concr�tes � ce sujet�. Ceci bien s�r lorsque la d�cision politique sera prononc�e. La s�ance pl�ni�re de l�APN a �t� consacr�e aux questions orales inscrites depuis plus d�une ann�e dans la majorit� des cas. Les pr�occupations des �lus du peuple n�ont pas chang� apparemment puisque ces questions sont rest�es d�actualit�, et notamment celles relatives au volet s�curitaire. D�ailleurs, le ministre d�l�gu� charg� des Collectivit�s locales, a �t� interpell� plus d�une fois malgr� ses r�ponses peu convaincantes, il avait pr�cis� que �l'Etat veillera � la stricte application de toutes les mesures de r�pression pour combattre le crime sous toutes ses formes� tout en soulignant : �Il y a des mesures juridiques qui stipulent que toute personne, porteuse d'une arme blanche, est susceptible d'une sanction p�nale. Il faut qu'elles soient appliqu�es, peut-�tre qu'� ce moment-l�, les gens circuleront beaucoup moins avec des couteaux dans la poche� en r�ponse � une question sur la prolif�ration du banditisme dans les quartiers populaires de la capitale et les diff�rentes zones urbaines. Il a ajout� que des �actions concr�tes ont �t� prises pour venir � bout de ce ph�nom�ne, citant les mesures � caract�re l�gislatif, visant la lutte contre le blanchiment d'argent et la contrebande, parall�lement au travail men� par les services de s�curit� �. M. Ould Kablia n�a pas omis de rappeler �l'accroissement des effectifs de la police, la formation du personnel qualifi�, le red�ploiement dans les quartiers, ainsi que le travail d'information et de renseignement� fourni dans ce sens. Cependant, il a recommand� �galement l�implication effective de la soci�t� civile. Ceci sera possible � travers l'action de sensibilisation et de pr�vention men�e par la police de proximit�. Il a expliqu� aussi que �la lutte contre la criminalit� n'est pas seulement l'affaire des services de s�curit�, mais concerne l'ensemble des acteurs de la soci�t�. Sur un autre volet, M Daho Ould Kablia s�est exprim� sur la question de la restitution des armes r�cup�r�es par le minist�re de l'Int�rieur et des Collectivit�s locales durant les ann�es 1990. Il a �cart�, pour le moment, cette �ventualit�, pr�cisant que le recours des autorit�s � cette �disposition pr�ventive� �tait dict� par une conjoncture et des raisons purement s�curitaires. Le ministre d�l�gu� a affirm� que cette mesure �demeure toujours en vigueur� et que ces armes �seront restitu�es � leurs propri�taires au moment opportun �.