Encore inconnu (ou presque) dans nos contr�es, il n� y a pas si longtemps, Djamel Kaloun, tr�s cosmopolite dans son style, revient en force avec Fusions, un nouvel opus, le deuxi�me de sa jeune carri�re, qui se veut une th�rapie, une drogue tr�s douce pour les oreilles. Une brise fra�che souffle sur la chanson kabyle, Djamel Kaloun est certainement cette nouvelle voix dont on ne veut plus se passer, tr�s vite famili�re. Un gars qui visiblement a le go�t pour le boulot bien ficel�. Tout au long de ces Fusions, Djamel Kaloun chante sur des arrangements discrets, parfois ses morceaux sont rythm�s par des b�ats �lectro, rudimentaires. Artiste solo et touche � tout, kaloun revient donc le bondissant Fusions o� les chansons sautillent de genre en genre. On y trouve du kabyle du terroir, du marocain, du gnaoui, du reggae, de la country et des notes R�n�B. les influences (avou�es) de ce jeune chanteur d�A�t-Toudert (Ouacifs) vont d�Idir, Djamel Allam, Menad, Paul Simon en passant, l�anticonformisme oblige, par Renaud. Sa musique va ainsi dans tous les sons. Ambiance de f�te foraine sur Arrac ou Serrht-as ad tecdeh, plus gla�ant sur llit llit yidi et plus targui ou western dans Talwit. Avec ce nouvel album de Kaloun, sa voix claire ou rocailleuse, sa musique r�p�titive et c�r�brale, � la fois radieuse et m�lodieuse, la chanson d�expression kabyle fait dans le grand saut.