Hakim Taoussar, directeur g�n�ral de l�Office national des droits d�auteur (ONDA) a pr�sent�, hier, sur les ondes de la cha�ne II de la Radio nationale, la situation des droits d�auteur, de la lutte contre la contrefa�on et le piratage informatique. Une situation qui n�augure rien de bon puisque l�Alg�rie enregistre une perte annuelle de 207 millions de dinars en droits d�auteur, et plus de 700 millions de dinars en imp�ts et taxes, sur toutes les activit�s de ce secteur. M. Taoussar a �galement d�clar� qu�une saisie de 120 000 CD pirat�s a eu lieu au cours du premier semestre. Soit l��quivalent de toutes les saisies effectu�es au cours de l�ann�e pr�c�dente. Alors que l�Alg�rie a mis en place tout un dispositif de l�gislation et textes en conformit� avec les exigences de l�Organisation mondiale du commerce, le ph�nom�ne de la contrefa�on phonographique et vid�ographique a pris des proportions alarmantes. A ce propos, M. Taoussar dira que l�accessibilit� des supports num�riques et les graveurs ne font que propager encore plus le ph�nom�ne du piratage. Il insistera sur le renforcement mat�riel et humain de l�ONDA. Au passage, il a signal� qu�une cinquantaine d�agents contr�leurs, de trois directions et de quinze agences reparties sur tout le territoire national ne peuvent en aucun cas limiter la propagation du piratage, encore moins �radiquer le ph�nom�ne de la contrefa�on. Concernant l�aspect �conomique, le directeur de l�ONDA, a point� du doigt le pouvoir d�achat tr�s faible. Par ailleurs, il a pris comme exemple la possibilit� pour le simple citoyen de choisir d�acheter un CD � 60 DA dont l�original co�te 250 DA. La r�ponse est aussi �vidente que le sinistre subi par tous ces artistes et producteurs. Pour normaliser la situation, l�une des solutions pr�conis�es par M. Taoussar serait que les maisons de disques �trang�res � l�image de Universal et Emi Disques s�installent en Alg�rie. Au sujet des reprises, le directeur de l�ONDA a mentionn� que sur la totalit� des droits, 75% sont r�serv�s aux auteurs et qu�une cession est c�d�e aux soci�t�s de production. Selon M. Taoussar, la r�gle est d�autoriser le chanteur � reproduire une chanson dont la mesure ou l�auteur original, ou bien sa famille lorsque celui-ci est d�c�d�, n��mettent aucune contestation. Sam H. [email protected]