La Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle sera une opportunité pour «accorder plus d'attention» au domaine de la propriété intellectuelle en Afrique vu «les enjeux majeurs de la mondialisation» qui l'attendent, a indiqué, hier, dimanche, Hakim Taoussar, directeur général de l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda). S'exprimant lors d'une conférence de presse consacrée au programme de cette manifestation qu'abritera Alger, demain, mardi, M. Taoussar a souligné l'importance d'un tel événement africain, notamment dans le but de «développer une coopération entre les pays africains» en matière de propriété intellectuelle afin, a-t-il précisé, d'«améliorer leurs niveaux de protection» et, «d'engager à une coopération sérieuse et approfondie dans ce domaine». Il a ajouté que l'édition de cette année va se distinguer des précédentes notamment, par l'organisation d'une série de conférences-débats traitant des thèmes sur la coopération entre les pays africains dans le but d'«étudier les multiples façons de l'engager». La Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle qui a été «consacrée lors du Sommet de l'Union africaine (UA) tenu à Alger en juillet 1999» et dont la date de son organisation «marque la création de l'Organisation africaine de la propriété africaine (Oapi) le 13 septembre 1961», a rappelé M. Taoussar, «permettra aux participants d'intégrer leurs préoccupations à propos de cette propriété intellectuelle dans le plan d'action du Nepad». M. Taoussar n'a pas manqué de présenter, à cette occasion, un aperçu historique sur la Journée africaine depuis sa consécration et le bilan de l'Onda de l'année 2005, en révélant la possibilité de distinguer, prochainement, la gestion des droits voisins, des droits d'auteurs. Il a également annoncé qu'un projet de création d'un comité intersectoriel de lutte contre les contrefaçons «est en cours d'adoption» dans le souci, a précisé M. Taoussar, d'arrêter une stratégie commune des secteurs, tels que la culture, la justice, la sûreté nationale, le commerce..., pour lutter contre ce phénomène.