Sous le slogan « Connaissez vos droits pour les préserver », l'office national des droits d'auteurs et droits voisins (ONDA) a organisé, lundi, au TRC, une journée d'information à l'intention des auteurs et artistes tous domaines confondus. Le PDG de l'ONDA, Hakim Taoussar, donnera un historique succinct du parcours de l'Office depuis sa création en 1973. Les membres qui le composent sont pour la plupart des artistes de divers horizons. Selon lui, la majorité des personnes intéressées par la création artistique ignore ses droits en matière de préservation et de protection de son produit. Les prérogatives de l'Office en question sont très « étendues », et la frange concernée devrait « s'en rapprocher pour être à l'abri du piratage, plagiat et autre concurrence déloyale ». L'on saura également que l'Algérie a adhéré à la convention universelle sur les droits d'auteur de 1952, révisée à Paris le 24 juillet, par ordonnance n°73-26 du 5 juin 1973. Le PDG de l'Office évoquera le droit à la propriété intellectuelle et celle industrielle, touchant moult domaines, soulevant au passage le problème de la contrefaçon et du piratage d'œuvres, tous genres confondus. Des 80 000 cas de fraude au niveau des supports audiovisuels enregistrés en 1990, on arrivera, dans les années 2000, à 600 000 pour les cassettes et 3 millions pour les CD. Ce qui représente des centaines de millions de perte pour les ayants droit. A titre illustratif, en 2004, il a été déploré la perte de 780 MDA (millions). A ce propos, un programme de lutte contre ce fléau a été établi par l'Office, notamment dans le cadre d'un travail effectué de concert avec la justice, la gendarmerie et la police. Cependant, le conférencier a assuré que la protection des logiciels est effective à 84%, selon une étude effectuée par un organisme spécialiste en la matière. En conclusion, le PDG a invité tous ceux qui font dans la création, artistique et autre, de se rapprocher de l'Office, en mesure de protéger leur produit de toute forme d'exploitation et de piratage.