Sidi-Bel-Abb�s a renou� avec les trag�dies de la mer. Elle a enregistr� sa premi�re victime dans la wilaya de Mostaganem. En effet, dans la journ�e de jeudi dernier, le nomm� A. A., �g� de 36 ans, mari� et p�re de deux enfants, s�est rendu � Mostaganem pour une journ�e au bord de la mer, mais malheureusement, la sortie de plaisir s�est rapidement transform�e en trag�die lorsque la victime a �t� emport�e par les eaux. Pour rappel, l��t� dernier, Sidi- Bel-Abb�s a perdu plusieurs de ses enfants en moins d�un mois, emport�s par les eaux de mer en furie. Les deux premiers faisaient partie d�un groupe d��l�ves du CFPA, partis en excursion dans la wilaya de A�n-T�mouchent. A peine arriv�s, ils plong�rent dans l�eau pour ne plus r�appara�tre. Un corps a �t� retrouv� quelques heures plus tard et le second, plusieurs jours apr�s. Puis ce fut un groupe de six jeunes qui s�est rendu � la plage de B�ni-Saf, mais ce jour-l�, la mer d�mont�e a emport� cinq parmi eux. Deux ont �t� sauv�s par miracle, alors que les trois autres ont disparu, deux corps ont �t� retrouv�s trois jours plus tard et le troisi�me, neuf jours apr�s dans la wilaya de A�n-T�mouchent. Soulignons que Sidi-Bel- Abb�s est une r�gion o� la canicule est insupportable en �t�, obligeant ses habitants � la fuir pour se rendre en bord de mer pour un peu de fra�cheur, mais ces sorties ont souvent endeuill� des familles. A. M. CANICULE A BECHAR La saison s�annonce difficile Les habitants de la ville de B�char sont soumis encore une fois cet �t� � une v�ritable �preuve. En plus d�une tr�s forte chaleur qui frise parfois les 48� C � l�ombre, les B�charis sont malheureusement confront�s �galement � de fr�quentes coupures de courant et � une grave perturbation dans la distribution de l�eau potable. Cette situation dure depuis plus de deux mois. Les familles constitu�es de vieillards, de malades et de nouveaux-n�s, ne disposant pas de moyens leur permettant de �fuir� la capitale de la Saoura pendant cette p�riode vers d�autres cieux cl�ments, vivent d�sormais un v�ritable calvaire. Elles ne savent plus � quel saint se vouer. A l�abri de toute incommodit�, les autorit�s locales semblent totalement insouciantes de cette r�alit�. Pour rappel, l�ann�e derni�re, les coupures de courant avaient provoqu� de violentes �meutes. C��tait le 6 juillet plus pr�cis�ment. Les manifestations ont dur� une dizaine de jours et caus� la mort d�une jeune �tudiante, asphyxi�e par des bombes lacrymog�nes alors qu�elle se trouvait chez elle. Les d�g�ts avaient �t� estim�s alors � plusieurs milliards de centimes. Dans ses nombreux discours, le pr�sident de la R�publique insiste pourtant sur l�am�lioration des conditions de vie des citoyens. A B�char, ce n�est pas encore le cas.