L�h�pital Belloua, ex-sanatorium construit au d�but des ann�es 1950 sur les hauteurs de Tizi-Ouzou, consid�r� irr�cup�rable par beaucoup, y compris parmi les hautes sph�res de la sant�, est en train de conna�tre une renaissance inesp�r�e sous la direction du docteur Mansouri, DG du CHU Nedir-Mohamed, second� par Mme Ifr�ne, directrice du Belloua. Samedi 15 juillet restera sans aucun doute dans les annales de cette immense et vieille structure sanitaire, dont les entrailles n��taient que ruine contrairement � l�aspect ext�rieur qui a conserv� une apparence majestueuse, notamment sur le plan architectural. La r�novation en cours qui donne � cet h�pital l�air d�une nouvelle r�alisation sanitaire n�ayant absolument rien � envier aux �tablissements similaires des pays d�Europe � pourvu que la maintenance joue son r�le � n�est pas l�unique raison qui nous fait �crire les lignes cidessus. Ce r�am�nagement, le mot est trop faible pour restituer l�ampleur des changements, s�accompagne de l�ouverture de nouveaux services : encologie, bloc op�ratoire et gyn�cologie. Ce qui permettra de prendre en charge des maladies qui �taient jusque-l� assur�es par les h�pitaux de la capitale. Les 1 100 canc�reux qu�enregistre annuellement la wilaya de Tizi, plus les 800 de B�ja�a et environ 500 des wilayas de Bouira et de Boumerd�s, recevront d�sormais leurs soins en chimioth�rapie � Tizi-Ouzou, dans des d�excellentes conditions, au sein du service d�encologie, nouvelle sp�cialit� qui pr�figure la cr�ation d�un centre de canc�rologie. Le nouveau service de gyn�cologie prendra en charge les grossesse � haut risque, la st�rilit� et toute la probl�matique du suivi pr�natal, � l�exemple de la pr�vention des malformations entre autres. Parall�lement � ces 3 nouvelles cr�ations, les services ORL et ophtalmologique, n�phrologie et rhumatologie ont subi une transformation radicale �blouissante au regard de leur �tat de d�labrement ant�rieur, � l�instar des autres services. Tout est refait � z�ro, flambant neuf sur tous les plans, et con�u suivant les normes de fonctionnalit� internationales. C�est du top niveau �patant, une fiert� pour la sant� publique qui peut soutenir la comparaison avec ce qui existe dans les pays avanc�s. On peut dire sans risque de se tromper que le DG du CHU a relev� le d�fi qui consistait � ressusciter un �tablissement qui paraissait irr�m�diablement perdu au point o� l�on envisageait, apr�s une visite officielle, de lancer la r�alisation d�un autre h�pital. Ressusciter c�est peut dire si l�on compare les transformations op�r�es � l��tat de d�labrement avanc� que tout le monde pouvait constater durant es 20 derni�res ann�es. Enfin, tous aspects sont pris en charge, les conditions de travail du corps m�dical et param�dical, celles de l�accueil, de l�hospitalisation, de la restauration des malades, de l��quipement des services, de l�entretien et de la sauvegarde de l�infrastructure... A titre d�exemple, les malades sont � 2 par chambre, les meubles et la literie sont neufs, avec des rideaux californiens aux fen�tres. Les services de 32 � 36 lits sont agr�ables, de distribution fonctionnelle... 3 canc�rologues, 4 gyn�cologues, 50 infirmiers et 10 sagesfemmes accompagnent la cr�ation des 3 services inaugur�s avec l�am�nagement de 3 autres services par le DG du CHU le samedi 15 juillet. A la m�me date, le bilan des services r�am�nag�s se chiffre � 16, celui en cours de r�novation est de 14, leur ach�vement est pr�vu au 31 d�cembre de l�ann�e en cours, selon le DG. 33 milliards de centimes auront �t� allou�s � ce travail gigantesque dont 27 en op�rations planifi�es. La reprise des missions hospitali�re abandonn�es, � savoir la literie et la restauration, est assum�e � 100% au niveau de l�h�pital Nedir, elle est encore partielle � Belloua, en attendant la mise en service de la cuisine en cours de r�fection, explique en substance le DG du CHU, qui a fait, depuis qu�il est r�install� � Tizi, un travail qui tient du miracle au service des malades et de la sant� publique avec le soutien de ses collaborateurs et du reste du personnel. Il s�en est fallu de peu que le DG CHU de Tizi-Ouzou poursuive sa descente largement entam�e vers l�ab�me lorsque des man�uvres sur lesquelles il n�est plus n�cessaire de s�appesantir mirent fin � son premier passage au m�me poste. Tous ceux qui nourrissaient depuis des lustres le fervent souhait d�un redressement radical de l�institution phare de la sant� publique au niveau de la wilaya ont pouss� un soupir de soulagement � son retour.