Depuis ces deux derni�res ann�es, il y a lieu de relever � travers la wilaya de Mostaganem, un l�ger mieux dans le monde de la sant� et ce, � la faveur d�une r�elle prise de conscience dans notamment la gestion et les prestations diverses du secteur. Cependant, malgr� les efforts consentis et les am�liorations constat�es sur le terrain, il n�est pas sans savoir que bien des choses restent � parfaire. Nouvelles infrastructures et r�alisations Ceci �tant, il est clair que durant l�ann�e 2005 et lors du premier semestre 2006, bon nombre de travaux ont d� concerner l�am�nagement, la r�fection et l�entretien des infrastructures d�j� existantes, mais �galement la restauration de quatorze services hospitaliers qui d�pendent de l�h�pital �Che Guevara� � savoir : chirurgie g�n�rale, ORL, orthop�die, l�urologie, CTS, laboratoire, gastrologie, p�diatrie, m�decine l�gale et autres pharmacies et laboratoires. Il est � rappeler, d�autre part, qu�il a �t� proc�d� � la r�ouverture de trois maternit�s urbaines � Stidia comme � Kheir-Eddine et Acha�cha, et ce, au moment o� les trois secteurs sanitaires de la wilaya de Mostaganem, ont �t� dot�s d�une douzaine d�ambulances m�dicalis�es au total. Dans ce m�me ordre d�id�es, douze autres v�hicules du genre viendront incessamment renforcer le parc automobile de la wilaya. Par ailleurs, un h�pital d�une capacit� de 240 lits � Kharrouba est projet� sur place et dont les travaux de r�alisation seront lanc�s vers la fin du mois. La Direction de la sant� a, entre autres, mis en place une garde de wilaya en gyn�co-obst�trique et ce, dans le souci de r�duire les fr�quents transferts de malades, en cas d�urgence. Ainsi, un plan d�action a �t� �labor� pour le second semestre de l�ann�e en cours, visant � att�nuer la charge des transferts des patients en dehors de la wilaya de Mostaganem. Il en est ressorti de la r�cente r�union du DSP, des directeurs de secteurs sanitaires et du staff m�dical que le recours � une �vacuation d�urgence reste inh�rente aux pathologies li�es � la gyn�cologie- obst�trique, neurochirurgie, r�animation, p�diatrie, ainsi qu�� des cas de n�cessit� absolue tels que les tox�mies gravidiques HTA et grossesse, traumatisme cr�nien. Le secteur aura en outre b�n�fici� de bon nombre d��quipements susceptibles d�apporter un plus non n�gligeable aux praticiens sp�cialistes, contraints par le pass� � recourir syst�matiquement au transfert de leurs patients vers notamment le CHU d�Oran. Ainsi au sein des nouvelles UMC de Tigditt, dont la capacit� d�accueil est de 84 lits, existe-t-il deux salles d�observation, une salle de d�choquage, deux bureaux de consultations, salle de soins, une unit� de r�animation de 24 lits, un bloc op�ratoire de trois salles post-op de 24 lits, Samu dot� d�un plateau technique sophistiqu�, un �chodoppler, 2 ECG, 1 EEG, un scanner mis en service depuis pr�s de deux ans avec, � la cl�, quelque mille clich�s enregistr�s. Manque et insuffisances Il faut dire qu�en mati�re de r�alisations d�infrastructures lourdes, la wilaya de Mostaganem aura vu ces deux derni�res ann�es, l��rection d�un h�pital psychiatrique de 80 lits, polycliniques, centres de sant� et maternit� urbaine. N�anmoins, le secteur de la sant� de cette wilaya continue de souffrir d�un manque flagrant de m�decins sp�cialistes de base en p�diatrie, gyn�co-obst�trique, neurochirurgie, n�phrologie, cardiologie, chirurgie g�n�rale, anesth�sie-r�animation. Pour ce faire, un seul gyn�cologue assume au niveau de la maternit� Lalla Khe�ra avec, � la cl�, souvent plus de quarante accouchements par jour. Le probl�me se pose aussi avec non moins d�acuit� pour l�ophtalmologue, la p�diatrie et le r�animateur qui, � eux seuls, assurent les prestations quotidiennes entre l�h�pital, la maternit� et les UMC de Tigditt. Cela �tat, il est � d�plorer am�rement le d�part en 2004 et 2005 de pas moins de 25 sp�cialistes qui �taient en poste � l�h�pital �Che Guevara� notamment. Toujours est-il, qu�il est relev�, une nette am�lioration dans l�accueil et la prise en charge du malade d�une fa�on g�n�rale, hygi�ne, h�tellerie, et restauration des malades. ll est, par cons�quent, � esp�rer d�s lors, que les choses continueront d�aller dans le bon sens pour le bien-�tre du citoyen appel� � �tre soign� et pris en charge dans les meilleures conditions possibles. Apr�s l�op�ration de circoncision de 1 500 (enfants l�application en cours des r�formes engag�es par l�Etat et lors d�une entrevue avec le docteur du secteur sanitaire de Mostaganem en compagnie du DSP de wilaya, ce dernier, consid�rera �la sant� comme un �tat complet de bien-�tre physique et mental. Et n�est ni un don ni une offrande, dira-t-il, mais le r�sultat d�efforts individuels et collectifs�� Sid-Ahmed Hadjar