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APPLICATION DE LA CIRCULAIRE INTERDISANT L'INTRODUCTION DE LA LITERIE ET DE L'ALIMENTATION DANS LES HOPITAUX
Les vieilles habitudes ont la peau dure !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 08 - 2006

Un mois et demi apr�s l�entr�e en vigueur de la circulaire du 23 mars interdisant l�introduction de la literie et de l�alimentation dans les h�pitaux, un constat s�impose : le bilan est des plus mitig�s. Les directives de Amar Tou ne sont pas respect�es � la lettre. Obstacle majeur : la r�sistance qu�opposent les malades au changement intervenu. Un nombre important de ces derniers ne con�oit toujours pas de devoir se contenter de la nourriture et des draps des structures hospitali�res.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Somm�s par la tutelle de veiller � ce que ni nourriture ni draps ne soient introduits, les h�pitaux ont d� faire face � une situation nouvelle impos�e par la nouvelle r�glementation appliqu�e depuis la fin juin. Surpris, les malades et leurs familles ont dans un premier temps cru que pass� l�effet d�annonce, les choses reprendraient leur cours �normal�. Habitu�s aux plats souvent �pic�s et gras pr�par�s par leurs proches, beaucoup de malades n�ont pas compris le pourquoi de ces mesures, affirmant que le minist�re de la Sant� voulait les affamer. Il aura fallu beaucoup de p�dagogie pour convaincre parents et patients du bien-fond� de la d�marche du minist�re de la Sant�. A l�h�pital Parnet, l�administration a d�ploy� beaucoup d�efforts pour tenter d�expliquer ces nouvelles mesures. Sans avoir b�n�fici� d�un budget sp�cial et avec un cr�dit jug� insuffisant, la direction de l�h�pital Parnet tente de se conformer � la r�glementation. Avec les 150 DA par jour allou� pour l�alimentation de chaque patient admis, la commission charg�e de l��laboration des menus quotidiens tente d�offrir de meilleurs repas. Premi�re difficult� rencontr�e : l�absence de cuisiniers hautement qualifi�s. C�est ce qu�a r�v�l� M. Choukri, directeur des ressources humaines (DRH) du CHU Parnet. Pour pallier ce manque, il a d� avoir recours au syst�me D�en recrutant deux femmes habitu�es � louer leurs services pendant les mariages, appel�es commun�ment �tebakhate�. En tentant de faire appel aux services de chefs cuisiniers reconnus, l�h�pital s�est heurt� � un probl�me de taille. Ces professionnels ne sont en effet pas class�s parmi les ouvriers professionnels (OP2) avec un salaire qui d�passe de tr�s peu le SNMG. De quoi faire fuir le plus magnanime des chefs ! Faisant fi de l�absence de chefs cuisiniers et de di�t�ticien, l�h�pital a mis en place une commission qui veille � l��laboration de menus adapt�e aux diff�rentes pathologies. Les patients qui y sont hospitalis�s ont droit cinq fois par semaine � de la viande au d�jeuner, � des croissants deux fois par semaine au petitd�jeuner. Pour le dessert, lorsque les moyens le permettent, ils ont droit � des fruits, sinon, des yaourts leur sont propos�s. Avec l�entr�e en vigueur des nouvelles mesures, une batterie de cuisine flambant neuf a �t� acquise ainsi qu�un tricycle qui sert au transport des marmites dans les diff�rents services. Comment les malades ont-ils accueilli ces changements ? Au d�but, avoue M. Choukri, les agents de s�curit� charg�s de v�rifier qu�aucun aliment n�est introduit ont subi l�agressivit� verbale, voire physique de quelques r�calcitrants. Aujourd�hui encore, certains parents ont du mal � accepter les r�gles. La r�sistance ne concerne pas uniquement l�alimentation mais �galement la literie. A ce sujet, des efforts ont �galement �t� consentis. La blanchisserie r�pond aux normes. La rotation des paires de draps est jug�e �satisfaisante�. Les malades ont droit � des draps plus propres. Au niveau de la buanderie, les draps sont d�sinfect�s avant d��tre dispatch�s au niveau des services. Autant de pr�cautions qui pourtant ne rassurent pas toujours les malades qui tiennent � avoir leur propre paire de draps. �C�est une question de mentalit�s�, conclut M. Choukri. Pour rappel, le ministre de la Sant� avait, en avril dernier, fait savoir que plus aucun drap ni nourriture ne seront accept�s dans les h�pitaux, une mesure qu�il avait motiv�e par le fait que des agents pathog�nes �taient v�hicul�s. Amar Tou avait rappel� � cette occasion que le budget affect� � l'alimentation pour l'ann�e 2006 a �t� augment� de 35 % par rapport � celui de l'exercice �coul�. L'Etat a allou�, dans ce sens, au secteur de la sant�, pour la p�riode allant de 2005 � 2009, un budget de l'ordre de 125 milliards de dinars. N. I.

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