Ils �taient quatorze nageurs des �quipes nationales (gar�ons et filles) � suivre le stage programm� � Oran dans les piscines de l�USTO et le Jardin public en pr�vision des Championnats d�Afrique pr�vus au S�n�gal du 11 au 17 septembre 2006. Pour leur part, les nouveaux s�lectionn�s espoirs gar�ons Elkelma Amine, Benabid Nawfel, Djaoutsi Riad et les filles Hadj Abderrahmane Amel et Cherouati Souad (�g�es de 16 ans) ont une autre comp�tition � pr�parer � savoir les Jeux scolaires arabes d�Alger. Ainsi, les coaches nationaux dont Sofiane Benchekour ont programm� une seule s�ance soit en matin�e (9-11h), soit durant l�apr�s-midi (17h-20h). Salim Iles, Da�d Sofiane et Kebbab Nabil travaillent en solo alors que les autres, � savoir Hamane Mehdi, Matoub Kenza, Hadj Amar Fella, Amri Meriem, Lahmar Karima, Benaceur Fella et les espoirs le font en groupe et o� chacun avait son couloir. On rappellera que dimanche, le jeune Riad Djaoutsi a �t� pris d�un malaise et c�est Benchekour qui l�accompagna au CHUO. Il y avait certes plus de peur que de mal puisqu�il s�agissait, en fait, de l�effet du vaccin (son premier d�part pour l�Afrique). Djaoutsi reviendra en bonne forme alors que Mme Benmaghsoula �tait impatiente de conna�tre son �tat au m�me titre que tous ses co�quipiers. Ils furent tous rassur�s lorsqu�ils le vinrent devant eux. Selon Mme Samia Benmaghsoula, l��quipe nationale n�a pas remis les pieds � Oran depuis 21 ans (janvier 1985) pour se pr�parer alors que tout monde sait que cette ville fut le berceau de la natation avec les fr�res Affane (Zaza et Mimoune entre autres) dont deux sont des coaches � A�n-El-Turck alors que la championne d�Afrique, le Dr Affane Zaza, est membre de la FAN et du COA. Ceci sans oublier les Moncef, Kaddour Cheikh, Arabi et le tout dernier Salim Iles, tous sortis de la mythique piscine des Fr�res- Missoum (ex-Bastrana). Depuis mardi dernier, les nageurs ont travaill� dans le bassin de l�USTO, mais un responsable de l�Universit� leur a demand� de ne plus revenir car il est question de pr�parer la prochaine rentr�e universitaire. Aussi, ils rejoignirent la piscine olympique du Jardin public o� les conditions de pr�paration sont en-de�� des normes, du fait de la climatisation qui est �trop chaude�, tandis que les extracteurs ne sont pas puissants pour ramener de l�air frais. La toiture en verre fait un �effet de serre� et c�est pour cela qu�il fait chaud. Les spectateurs ne peuvent pas rester trop longtemps pour suivre une comp�tition puisqu�ils sont en sudation. Pourtant, le groupe finlandais SET avait expertis� cette piscine, mais par un manque de moyens financiers les travaux n�ont pu �tre effectu�s. Puis, il y a eu le groupe am�ricain YORK qui a fait la m�me expertise et tout le monde attend que ce mat�riel soit ramen� des USA. On croit savoir d�apr�s Mme Benmaghsoula que les Am�ricains ont fait un travail gigantesque � Abu Dhabi (Emirats arabes unis). C�est eux qui ont dress� une piste �enneig�e� ! La fermeture de cette infrastructure p�nalisera les jeunes qui �taient venus barboter au niveau de cette piscine � l�instar de certaines associations des quartiers populaires (El-Hamri, Medioni, M�dina Djedida) qui entourent cette infrastructure nautique. Les jeunes d�munis et adeptes de la pratique nautique se sont engag�s dans ces clubs nouvellement constitu�s tels que MCO, l�ASNO, l�Ecole DJSWO et l�ESEBBAH. Aussi, les s�lectionn�s juniors, dont Bouriche Abdelmalek (d�tenteur d�un record africain), signataires dans l�un des clubs d�A�n-El- Turck, (NRAET et RSAET) devaient se d�placer de la ville c�ti�re de la Corniche vers la piscine du Jardin public lorsque le bassin du CREPS �tait indisponible (baisse de temp�rature et manque de chlore). Cette r�ouverture, apr�s reconstruction par l�entreprise chinoise, avait permis aux enfants (plus de 300 �g�s de 8 � 13 ans) affili�s aux clubs cit�s de s��clater et barboter dans l�eau o� la temp�rature �tait jug�e normale. A partir du mois de juillet, la piscine fut autoris�e � d�autres personnes �g�s plus de 16 ans (travailleurs- �tudiants et m�me des filles et femmes) contre le paiement d�un abonnement mensuel vers� directement dans le compte bancaire de l�institution selon un emploi du temps rationnel. Mais la climatisation, jug�e �contraignante� pour les athl�tes, fut � l�ordre du jour des discussions au niveau de la DEN. On rappellera que l�autre infrastructure �viable� situ�e � la sortie d�Oran vers Arzew reste inaccessible aux adeptes (non universitaires) se trouvant dans l�enceinte de l�Universit� des sciences techniques (USTO) et que le recteur avait autoris� la FAN et la LON � tol�rer seulement la pr�sence des �quipes nationales et des s�lections espoirs. En contrepartie, les gestionnaires de Ligue devaient assurer gratuitement l�entra�nement � des �tudiants et les enfants de travailleurs. Depuis la mi-ao�t, les prot�g�s de Mme Benmaghsoula ont continu� leur pr�paration � Oran apr�s l�avoir d�but� � la piscine Mohamed-Boudiaf d�Alger et dans l��le de Malte pour la terminer dans la capitale de l�Ouest � l�USTO, o� toutes les commodit�s existent, ont �t� utilis�s par les internationaux sous la direction de l�entra�neur en chef, Sofiane Benchekour, et supervis�s par la DEN, Mme Benmaghsoula. Le gestionnaire de la piscine �Jardin public�, Kernafa Mustapha, et le staff se sont mis � la disposition de nos �tritons� qui ont durement travaill�. Ils furent h�berg�s au d�but � l�h�tel Mouahidine, o� la DEN �tait tr�s satisfaite de l�accueil de Hadj Mohamed, le patron de cette infrastructure h�teli�re pr�s de l�a�roport Es-S�nia. Puis, ils d�m�nag�rent vers le Sheraton o� ils eurent une bonne prise en charge, car Dja�far, le repr�sentant de la DJS (charg� d��tudes et de suivi de travaux), fut au petit soin de la d�l�gation. C. Khalil D�CLARATIONS - EXPRESS Mme Samia Benmaghsoula : �Je suis d��ue car apr�s l�expertise du groupe finlandais, les travaux n�ont pas d�but� et que la temp�rature de l�air ambiant g�ne les nageurs. Ce qui m�a d�sol�e, c�est la vue inacceptable o� de jeunes enfants �plongeaient� dans le� jet d�eau pr�s du Sheraton International. Lorsque je leur ai demand� pourquoi ils faisaient cela, l�un d�eux me r�pondit : �On n�a pas de moyens pour aller � la mer. Ce n�est pas vrai qu�il y a une piscine ouverte� � Oran�. C�est la premi�re fois que j�entend parler. Agissons tr�s vite pour mettre en marche ces infrastructures pouvant donner de nombreux �champions�, car la p�te existe ainsi que les techniciens. Aussi, il avait �t� d�cid� que les anciens nageurs, pour une r�sorption du ch�mage, devaient �tre recrut�s pour une formation de technicien de maintenance.� Benchekour Sofiane (coach national) : �La p�te et les entra�neurs existent � Oran sauf que les infrastructures ne r�pondent pas � des crit�res de performance et de professionnalisme. Je me rappelle que depuis 21 ans, les nageurs des �quipes nationales n�ont pas nag� � Oran. Je reste d��u certes ; les bassins sont insuffisants et leur entretien est co�teux mais l�organisation de comp�titions est une priorit� pour faire de la concurrence et donner la chance aux meilleurs de s�illustrer. Esp�rons que notre action et notre venue soient m�diatis�es en souhaitant que votre quotidien puisse �tre notre porte-parole pour passer le message.� Salim Iles (recordman et champion d�Afrique) : �Moi aussi je suis d��u de parler de cette longue absence, car j�ai �t� tr�s heureux de conna�tre la nouvelle de notre d�placement dans la ville qui m�a enfant� et donn� des titres. C�est une magnifique piscine avec plan d�eau, la couleur marine, et le reflet de la toiture font que le bleu donne une image de grande clart�. La solidarit� pour ne pas perdre cet acquis qui devra honorer la capitale de l�Ouest afin d�accueillir des comp�titions. C�est tout le mal que je souhaite � ma belle ville du saint patron d�Oran �Sidi El Houari�. Aussi, je vous remercie de m�avoir fait revivre mes d�buts en me pr�sentant une interview datant d�avril 1994 soit apr�s quelques mois de pr�sence au Racing de France (Paris) sous le titre significatif �Mondialiste vivant � cr�dit�. C�est gr�ce � ma pers�v�rance et mon s�rieux que j�ai r�ussi � remporter ces titres de noblesse.�
