Apr�s le tour de chauffe de samedi, �maill� de quelques retentissants coups d��clat, notamment celui dont ont fait les frais les champions du monde italiens, ce mercredi, dans la plupart des groupes on entrera dans le vif du sujet puisque de s�rieux tests attendent certains grands favoris pour les quatorze billets � prendre. M�me si de belles affiches, tels le derby entre la Slovaquie et la R�publique Tch�que ou encore le choc entre la Russie et la Croatie, il n�en demeure pas moins que tous les regards seront orient�s en direction du Stade de France pour les retrouvailles entre les �ennemis intimes� que sont la France et l�Italie. Un match qui a pris de l�ampleur apr�s l�in�narrable finale de Berlin, il y a presque deux mois jour pour jour. Du c�t� fran�ais surtout et ce, m�me si �officiellement� on insiste pour dire que la seule et unique ambition de Domenech et sa bande est de r�colter les trois points pour prendre l�air aux d�pens des Azzuri qui, au contraire des Bleus, ont compl�tement manqu� leur rentr�e post- Mondial en se faisant accrocher au San Paolo de Naples par une surprenante Lituanie. Pour ses d�buts � la t�te de la Squadra, Roberto Donadoni souhaitait mieux, mais ne donnait tout de m�me pas l�air d�avoir �t� d�sappoint� plus que cela de la performance de samedi. Tranquille, peut-�tre un peu � l�exc�s, l�ex-milieu de terrain du Milan AC et successeur de Lippi � la t�te des champions du monde devrait revenir � un onze un peu plus classique pour �touffer toute vell�it� de revanche chez les Fran�ais. Ainsi, ce soir, on devrait retrouver dans le couloir droit l�irrempla�able Gianluca Zambrotta alors qu�en attaque le d�cevant Pipo Inzaghi pourrait se voir suppl�er au poste de second attaquant par son co�quipier au Milan, Alberto Gilardino pour �pauler le saignant Antonio Cassano. Une �quipe italienne qui risque de ne pas avoir grand-chose en commun avec celle qui s�est fait accrocher samedi par les culott�s Lituaniens. Beaucoup plus au nord du Vieux Continent, pour entamer son renouveau sous la conduite de Dick Advocaat, la Russie sera face � un des gros morceaux du groupe, la Croatie. Ne pas laisser les Anglais mener seuls la danse devrait �tre le credo de ces deux outsiders de choix qui auront l�ou�e tendue sur la Mac�doine o� le flamboyant Steven Gerrard et ses copains partent avec de tr�s favorables pr�jug�s pour enrichir leur compte de trois nouveaux points apr�s la balade de samedi face aux Andorrans. L�Espagne, en appel en Irlande du Nord, les Pays- Bas, qui accueillent le Belarus, et le Portugal en voyage en Finlande seront confront�s � de v�ritables matches pi�ges. Les Oranje de Van Basten, par exemple, doivent m�me une revanche � leurs supporters, apr�s la piteuse entr�e en mati�re, samedi chez le voisin luxembourgeois m�me si au bout la victoire (1-0) �tait au rendez-vous. Programme donc tranquille bien qu�il faille se garder de trop se fier � la logique. La d�culott�e subie, samedi, par la Pologne chez elle face � la Finlande et le triste 0-0 ayant sanctionn� la sortie des Belges � domicile face au Kazakhstan sont l� pour rappeler aux �grands� que rien n�est jou� d�avance. Azedine M. Donadoni, figure de proue d'une nouvelle g�n�ration Roberto Donadoni, successeur de Marcello Lippi comme s�lectionneur de l'Italie championne du monde de football, est la figure de proue d'une nouvelle g�n�ration d'entra�neurs italiens, qui, peu � peu, sortent de l'ombre de leurs a�n�s, Giovanni Trappatoni, Arrigo Sacchi ou Fabio Capello. Pour l'ancien milieu de terrain de l'AC Milan, qui s'appr�te � vivre son premier grand choc avec le match contre la France, ce soir au Stade de France en qualifications de l'Euro-2008, succ�der au "Mister" Lippi n'a rien d'une sin�cure. Mais, � bient�t 43 ans (le 9 septembre), Donadoni se sent capable de relever le d�fi. Non seulement parce qu'il a imm�diatement re�u le soutien des cadres azzurri, le capitaine Fabio Cannavaro en t�te, mais surtout parce qu'il a d�j� prouv� sa capacit� � tirer le meilleur d'un groupe. Ainsi, � cheval sur deux saisons, il a quasiment r�alis� des miracles � Livourne (ouest). Arriv� en janvier 2005 dans le modeste club toscan, il a permis � celui-ci d'achever la saison � une encourageante 9e place, tandis que l'attaquant Cristiano Lucarelli a termin� meilleur buteur de S�rie A (24 buts). Malgr� un effectif d�pourvu de vedettes, il fait fi de la frilosit� vers laquelle verse souvent les modestes �quipes italiennes et pr�n� un jeu offensif d�nu� de complexe. Au d�but de la saison 2005-2006, il d�marra sur les m�mes bases et, apr�s 23 journ�es, le club pointait � la 6e place. Mais cela n'�tait manifestement pas du go�t du pr�sident Aldo Spinelli qui le limogea � ce moment-l�. Un mal pour un bien puisque son licenciement lui a permis de prendre en mains la s�lection. Derri�re Donadoni � qui illustre aussi les reconversions r�ussies sur le banc des anciennes gloires de l'AC Milan du d�but des ann�es 1990 (Rijkaard, Ancelotti, Van Basten, Gullit) �, d'autres techniciens italiens se dessinent une belle carri�re, � commencer par Luciano Spalletti et Cesare Prandelli. Spalletti (AS Rome), 47 ans, ex-obscur joueur de S�rie C (3e division), est r�put� pour transformer le plomb en or. Il a commenc� � Empoli, en Toscane, qu'il a fait grimper de la 3e � la 1re division en trois ans. Ensuite, il a pris en charge Udinese, modeste �quipe du Frioul, et le club a acc�d� � la Ligue des champions en 2005. Enfin, la saison pass�e, sous sa conduite, l'AS Rome a battu le record de victoires cons�cutives en Championnat (11) et s'est qualifi� pour la C1. Quant � Prandelli (Fiorentina), 49 ans, ancien co�quipier de Michel Platini � la Juventus Turin, l'Italie lui est pour partie redevable de son succ�s au Mondial. C'est avec lui qu'Alberto Gilardino (46 buts en deux saisons � Parme) et Luca Toni (31 buts avec la Fiorentina en 2005- 2006), m�connus jusque-l�, ont explos� avant de remporter la Coupe du monde. Zidane, Materazzi et leurs dommages collat�raux Sites internet en pagaille, chansons, r�action de Fidel Castro, carton rouge devenu relique : le coup de t�te de Zinedine Zidane sur le torse de Marco Materazzi en finale du Mondial-2006 de football, une fois pass�e la pol�mique, a connu toutes de sortes de prolongements cet �t�. L'ironie a tout de suite �t� � la mode. En France, la chanson "Zidane y va marquer", en vogue d�s le d�but de la Coupe du monde, a rapidement �t� parodi�e, devenant "Zidane y va taper, coup de boule !". Cette ritournelle est imm�diatement devenue le titre le plus t�l�charg� en France via Internet et mobile t�l�phonique. Puis, deux jours apr�s sa mise en vente fin juillet, ce single �tait le deuxi�me titre le plus vendu. Fidel Castro, qui avait exprim� � la t�l�vision v�n�zu�lienne sa solidarit� avec "ZZ" apr�s son coup de sang, n'a pas �t� �pargn�. Un site Internet a effectu� un montage vid�o d'une chute t�l�vis�e du "Lider Maximo", pouss� dans le dos � par un habile collage d'images � par un coup de t�te de Zidane, �videmment. D'autres sites Internet humoristiques ont montr� les points de vue de ce geste fou : d'un point de vue fran�ais, Materazzi tombait apr�s avoir heurt� un lampadaire, tandis que d'un point de vue italien, c'est un Zidane transform� en fus�e, propuls� depuis l'autre extr�mit� du terrain, qui venait percuter le d�fenseur italien. Depuis le lendemain de la finale, un autre site propose de son c�t� une parodie de jeu vid�o o� Zidane doit d�truire � coups de t�te une arm�e de Materazzi fon�ant sur lui... Licence sur Zizou Pour profiter de toutes les retomb�es commerciales, un entrepreneur chinois a d�pos� une licence sur la silhouette de Zizou en train d'ass�ner son coup de t�te. Pour 2000 yuans (200 euros), ce responsable d'une agence de marketing, Zhao Xiaokai, s'est assur� les droits d'exploitation de cette image en Chine et esp�rait exiger jusqu'� 1 million de yuans (100.000 euros) pour qui voudrait la reproduire sur des v�tements, des bouteilles, des chaussures ou autres marchandises, selon la presse chinoise. Cela n'a pas emp�ch� un site Internet fran�ais d'envoyer � certaines r�dactions fran�aises une publicit� d'un go�t douteux pour un maillot bleu (couleur de la Squadra Azzurra) affichant au verso le nom de Materazzi et au recto une... cible. En dehors de tout mercantilisme, le pr�sident argentin Nestor Kirchner s'est vu offrir le carton rouge qui a envoy� � la retraite le capitaine fran�ais, des mains de l'arbitre argentin Horacio Elizondo qui officiait lors de la finale. Le chef d'Etat argentin s'�tait ensuite amus� � brandir le carton rouge, que le directeur de jeu avait paraph� de son autographe, en direction des cameramen et des photographes pr�sents, faisant mine de les expulser de son bureau pr�sidentiel. Zidane, qui a arr�t� sa carri�re, et Materazzi, suspendu, seront absents pour la revanche, France - Italie, en qualification de l'Euro-2008, mercredi au Stade de France. Mais ils seront encore pr�sents dans l'esprit de leurs partenaires. Et sans doute dans celui des spectateurs fran�ais qui seront peut-�tre tent�s de siffler la Squadra Azzura. Dernier dommage collat�ral ?
Start (aujourd�hui) Groupe A A Bakau (15h00) : Azerbaijan - Kazakhstan A Erevan (17h00) : Arm�nie - Belgique A Helsinki (18h00) : Finlande - Portugal A Varsovie (19h30) : Pologne - Serbie Groupe B A Kiev (17h00) : Ukraine - G�orgie A Kaunas (17h30) : Lituanie - Ecosse A Paris (20h00) : France - Italie Groupe C A Oslo (18h00) : Norv�ge - Moldavie A Francfort �Allemagne� (18h00) : Turquie - Malte A Zenica (19h15) : Bosnie- Herz�govine - Hongrie Groupe D A Bratislava (19h15) : Slovaquie - R�publique tch�que A Serravalle (19h45) : Saint- Marin - Allemagne Groupe E A Moscou (16h00) : Russie - Croatie A Nim�gue �Pays-Bas� (18h00) : Isra�l - Andorre A Skopje (20h00) : Mac�doine - Angleterre Groupe F A G�teborg (18h30) : Su�de - Liechtenstein A Reykjavik (19h05) : Islande - Danemark A Belfast (20h15) : Irlande du Nord - Espagne Groupe G Sofia (18h00) : Bulgarie - Slov�nie A Tirana (19h00) : Albanie - Roumanie A Eindhoven (19h30) :