Dix-huit personnes ont �t� plac�es sous mandat de d�p�t et huit mineurs mis sous contr�le judiciaire par le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Telagh (Sidi Bel-Abb�s) pour les chefs d�inculpation, atteinte aux biens de l�Etat, atteinte aux biens priv�s, attroupement ill�gal, incitation au trouble, trouble de l�ordre public et ceci apr�s les violentes �meutes qui ont secou� la localit� d�Amalza situ�e dans la commune de Merini � l�extr�me sud de la wilaya de Sidi Bel-Abb�s. D�apr�s nos sources, c�est la r�action assez vive d�un responsable militaire vis-�-vis d�une �coli�re qu�il aurait gifl�e, dit-on, pour le chahut qu�elle faisait � proximit� de la maison (un centre de sant� d�saffect�) de ce dernier, l�incident a �t� transf�r� � l��cole puisque les enseignantes ont elles aussi �t� m�l�es. Devant cette situation, les habitants de la localit� ont pris le parti des enseignants faisant monter d�un cran la col�re et les choses ont aussit�t d�rap�. En un clin d��il, les manifestants par dizaines, des citoyens de tout �ge ont afflu� vers les lieux de l�incident. Les �meutiers ont rapidement �rig� des barricades, br�l� des pneus et bien d�autres objets inflammables. Leur col�re s��tant plus attis�e, ils se dirig�rent vers le domicile du responsable en question pour l�incendier. D�apr�s nos informations, celui-ci a totalement br�l�. Devant le chaos qui s�en est suivi, la direction de l��cole, craignant pour la vie des enfants, a renvoy� ces derniers et ferm� les portes de l��tablissement. La col�re, elle, grondait toujours et les �meutes prenaient de plus en plus d�ampleur. L�arriv�e des responsables civils et militaires a eu du mal � contenir le mouvement de col�re, puisque ces derniers ont ont �t� la cible des �meutiers. Les forces anti-�meute ont accouru en renfort et sont arriv�es difficilement � ma�triser les �meutiers. Ce n�est que tard dans la soir�e qu�un semblant de calme commen�ait � r�gner dans la localit�, un calme pr�caire, qui selon nos sources les habitants ont refus� de voir les leurs arr�t�s. Plusieurs personnes ont �t� arr�t�es par les services de s�curit�. D�autres personnes plac�es sous mandat de d�p�t, certains sous contr�le judiciaire d�autres ont �t� rel�ch�es.