La S�ret� urbaine a rendu public par la voie de la cellule de communication le bilan de ses interventions d�une semaine (du 26 septembre au 3 octobre). Au moins quatre agressions sur des personnes ont �t� enregistr�es par jour si l�on se r�f�re au chiffre communiqu� qui fait �tat de 36 agressions en 8 jours. Pour ces d�lits, six personnes ont �t� plac�es sous mandat de d�p�t, 5 ont b�n�fici� de la libert� provisoire et 25 de citation directe. En ce qui concerne les d�lits contre les biens de particuliers, on en compte 23 pour lesquels 17 personnes ont �t� plac�es sous mandat de d�p�t, 6 ont b�n�fici� d�une citation directe, 6 personnes ont �t� poursuivies pour atteinte aux biens de l�Etat. Quant aux interventions sur la voie publique, elles se sont sold�es par la mise en fourri�re de 105 engins dont 87 motos, des v�hicules et charrettes, 1 213 infractions ont �t� enregistr�es avec 42 retraits de permis de conduire. Pour les d�lits �conomiques, la police a enregistr� 19 et op�r� 62 saisies de marchandises notamment des fruits, 33 personnes s�adonnaient au commerce informel et sans autorisation. Par ailleurs, le 2 octobre, la brigade des stup�fiants a arr�t� deux personnes en possession de 423 comprim�s de psychotrophe qui ont �t� plac�es sous mandat de d�p�t alors que lors d�un contr�le de routine d�un barrage sur la route de Bousser (Sidi- Lahc�ne) les �l�ments de la police judiciaire ont saisi 350 g de kif chez une personne. La police g�n�rale a de son c�t� lors d�un contr�le des locaux commerciaux, �pingl� 26 personnes qui activaient sans registre du commerce,7 pour changement d�activit� et 11 sans autorisation. Malgr� tous les efforts consentis par les services de la police et le dispositif de s�curit� qui a �t� renforc� depuis le d�but du mois de Ramadhan, notamment dans les quartiers populeux dits sensibles tels que Graba, Sidi-Djilali, cit� Mimoun, Larbi-Ben-M�hidi, certaines cit�s sont devenues les lieux de pr�dilection, (ha� El Badr, Trig-El- Ghouzlane, et autres) de jeunes d�linquants qui n�h�sitent pas � d�lester leurs victimes souvent sous la menace de couteaux. A. M. Un jeune de 21 ans mortellement poignard� par un mineur Sidi-Bel-Abb�s a v�cu une journ�e tragique mardi dernier, avec deux drames qui ont endeuill� des familles. Des drames qui interpellent les autorit�s comp�tentes quant au malaise qui r�gne dans notre soci�t� et quelquefois m�ne h�las � l�irr�parable. Un probl�me de ch�mage, familial, affectif a facilement raison des personnes fragiles et c�est le suicide. Un mot de plus et c�est l�altercation avec au bout un meurtre ou des blessures, montrant combien les gens ont les nerfs � fleur de peau et r�agissent quelquefois avec violence. Apr�s le geste inexpliqu� de N. B. , 34 ans, qui s�est suicid� en se jetant du 4e �tage d�un immeuble dans le quartier Trig Ma�sker, a-t-on appris de la cellule de communication de la police, c�est un autre drame qui s�est jou� tard dans l�apr�s-midi de mardi lorsqu�un jeune de 17 ans en l�occurrence le nomm� M. B. a mortellement poignard� H. M., �g� de 21 ans, un marchand de l�gumes ambulant dans le quartier ha� Es-Salem dans le faubourg Gambetta dans le chef-lieu. La victime est d�c�d�e apr�s son admission au service des UMC du CHU Hassani- Abdelkader. L�auteur pr�sum� du meurtre a �t� arr�t� et pr�sent� mercredi dernier devant le procureur de la R�publique de Sidi- Bel-Abb�s qui l�a plac� sous mandat de d�p�t.