Plus que jamais, les retrait�s sont d�cid�s � investir la rue pour faire valoir leurs droits. Ainsi, � l�appel de leurs repr�sentants syndicaux de la F�d�ration nationale des travailleurs retrait�s (FNTR), ils seront aujourd�hui des milliers � observer � travers le territoire national des sit-in de protestation devant les si�ges des agences de la Caisse nationale de retraites (CNR). Autrement dit, les personnes du troisi�me age exprimeront aujourd�hui �leur refus de l�injustice et de l�exclusion dont ils ont fait l�objet de la part de l�administration�. Mais la d�monstration de force qu�abritera le si�ge de la Centrale syndicale constituera � coup s�r l��v�nement majeur qu�aura � conna�tre la sc�ne syndicale quelques jours seulement apr�s la signature par la direction nationale de l�UGTA du projet du pacte national �conomique et social. Hier, au niveau du si�ge de la f�d�ration sis � la Maison du peuple Abdelhak-Benhamouda, l�ambiance �tait particuli�re. Les f�d�raux de la FNTR en contact avec leurs coordinations de wilaya s�assuraient de l��tat de pr�paration des sit-in � l�int�rieur du pays. Aujourd�hui, les retrait�s � travers cette action sollicitent l�arbitrage du premier magistrat du pays afin d��viter les d�sordres annonc�s dans les milieux des retrait�s � travers le territoire national. Pour rappel, la d�cision d�observer un sit-in national a �t� prise derni�rement lors d�une r�union en session extraordinaire du secr�tariat f�d�ral de la FNTR. Ce dernier dans un communiqu�, a indiqu� que la Caisse nationale de retraites (CNR), �qui vient de rendre publique une mise au point reconnaissant que les retraites proportionnelles et les retraites sans condition d��ge sont exclues du b�n�fice des mesures pr�sidentielles, nous donne, donc, raison et nous conforte dans notre position�. Il note que dans ses r�ponses, la CNR introduit une confusion susceptible d�induire en erreur les moins avertis. Celle-ci est relev�e entre le rel�vement du minimum l�gal (75% du SNMG), pr�vu par la loi 83-12, excluant de son b�n�fice les retraites proportionnelles et celles sans condition d��ge, et l�indemnit� compl�mentaire mensuelle, d�cid�e par le pr�sident Bouteflika, au profit de tous les retrait�s du r�gime des salari�s percevant une pension inf�rieure � 10 000 DA. A ce propos, estimant que sa d�marche n�est plus d�exiger l�application int�grale de la loi �que l�administration continue de violer� et regrettant les propos du ministre du Travail, �offensant notre dignit� et dont le r�le est d��tre � l��coute, de trouver des solutions et de rassurer�, le secr�tariat de la FNTR a d�cid� d�en appeler � l�arbitrage des plus hautes autorit�s du pays �pour �viter les d�sordres annonc�s dans les milieux des retrait�s � travers le territoire national�. Sur un autre plan, le secr�tariat f�d�ral, �tout en �tant choqu� par les accusations et les menaces prof�r�es � l�encontre de ses membres, regrette l�attitude et les propos injustes du repr�sentant de l�Etat qui a offens� leur dignit�, alors que son r�le principal est d��tre � l��coute des concern�s, de trouver des solutions, de rassurer et d�arbitrer�. La col�re du ministre, selon les membres du secr�tariat, est due au fait que la commission ex�cutive f�d�rale, qui s�est r�unie le 20 septembre, a �lev� une protestation et d�nonc� le traitement discriminatoire dans l�application des d�cisions du pr�sident de la R�publique prises en faveur des retrait�s dont le montant mensuel de la pension est inf�rieur � 10 000 DA. �Notre r�le consiste et a toujours �t� la d�fense des int�r�ts mat�riels et moraux des retrait�s. Nous estimons que notre d�marche n�est pas plus que d�exiger l�application int�grale de la loi que l�administration continue de violer�, ont indiqu� les responsables du secr�tariat. Abder Bettache