Des dizaines d�hectares de ch�neli�ge, de ch�ne vert, de maquis et broussailles et des centaines d�oliviers ont �t� d�truits par les feux de for�t qui n�ont pratiquement �pargn� aucune da�ra de la wilaya de Tizi-Ouzou durant les trois derniers jours de la semaine �coul�e. En effet, d�importants foyers d�incendie ont �t� enregistr�s notamment dans les r�gions de B�ni Douala, A�n El Hammam, Larba� Nath Irathen, B�ni Yenni, Ouacifs, A�t Yahia Moussa, Dra� El Mizan, Tizi Gheniff et Yakouren, un embrasement dont on ignore s�il est d�origine criminelle ou accidentelle mais qui ne manque pas d�intriguer les observateurs au regard de sa survenue tardive et de la saison de la p�riode r�put�e propice aux feux de for�t. Paradoxalement les mois de juin, juillet et ao�t o� l�on enregistre chaque ann�e le plus grand nombre et les plus violents feux de for�t auront �t� plut�t calmes cette ann�e contrairement � cette derni�re d�cade du mois d�octobre. La s�cheresse, les d�broussaillements et autres imprudences, les rejets de gravas le long des routes aux alentours des for�ts sans exclure aucune autre piste expliquent ais�ment cette brusque flamb�e d�incendies qui a port� la temp�rature � un niveau rarement atteint pour ne pas dire jamais en pareille saison. La Protection civile a d� engager tous ses moyens humains et mat�riels, une mobilisation maximale, durant trois jours pour prot�ger les vies humaines des habitations menac�es par les flammes et ma�triser les nombreux foyers d�clench�s presque simultan�ment principalement � l�est et au sud de la wilaya sans �pargner l�ouest et le nord relativement moins bois�s hormis les massifs forestiers de Sidi Ali Bounab et de Mizrana. Une lutte acharn�e sans r�pit et souvent risqu�e aura �t� engag�e trois jours de suite par les �l�ments de la Protection civile contre les feux favoris�s par les vents propagateurs des flammes qui ont donn� des sueurs noires aux soldats du feu qui, encore une fois et comme toujours en pareille circonstance, ont v�cu les f�tes de l�A�d sur les charbons ardents loin de leurs familles. En attendant le bilan exhaustif de cette bataille pour la pr�servation des for�ts et des villages riverains, on d�plore d�ores et d�j� un millier d�oliviers br�l�s et des dizaines d�hectares de ch�ne-li�ge et ch�ne vert br�l�s, abstraction faite des maquis et broussailles.