Le litige autour de la zaou�a de Sidi-Ali- Moussa continue d�occuper l�actualit� locale et de captiver l�opinion publique � Souk-El- Tenine. Apr�s avoir mis � l�index, dans une d�claration virulente, un ministre si�geant dans l�actuel gouvernement sans le citer nomm�ment mais que tout le monde aura devin� comme �tant le ministre de la Culture, originaire de la r�gion, l�accusant de �cautionner un groupe de squatteurs en int�grant un comit� fantoche � des fins inavou�es�, allusion faite � l�association qui g�re actuellement la zaou�a, les comit�s de la dizaine de villages frondeurs viennent de prendre d�autres d�cisions, comme pour signifier et rappeler qu�ils ne sont pas pr�s de �l�cher le morceau�. En effet, r�unis la semaine pass�e en assembl�e g�n�rale, l�ensemble de l�arch, exception faite du village Izaoui�ne, qui est, pour rappel, celui accus� de �squattage et de d�viation de la v�ritable vocation de la zaou�a�, ont proc�d� � la formation d�un comit� parall�le �coll�gial et repr�sentatif de toutes les parties de l�arch de Sidi-Ali- Moussa, y compris de celle du village mis en cause et pour lequel nous r�servons une place�, a tenu � souligner un membre de celui-ci. Ce comit�, form� en pr�sence du d�funt P/APW, assassin� la soir�e m�me, vient pour contrecarrer celui qui se trouve actuellement au niveau de la DRAG de Tizi-Ouzou pour agr�ment et form� par la partie adverse. La m�me d�marche sera entreprise par les initiateurs du comit� parall�le dans les tous prochains jours, nous assure-t-on. Mais quelle sera la suite qui sera r�serv�e par les services de la wilaya � ce probl�me, n� du projet de classification de la zaou�a en question comme patrimoine national ? Cette question m�rite d��tre pos�e, car le cas semble aux observateurs avertis d�passer le simple cadre de la r�glementation r�gissant les associations � caract�re social ou religieux. Les regards sont plut�t braqu�s vers le c�t� politique, o� des vell�it�s de r�cup�ration sont nettement d�celables. En outre, suite � une autre r�union qui s�est tenue ces tous derniers jours, une autre d�cision aussi significative que le �bras de fer� donne l�air d��tre tr�s s�rieux vient d��tre prise par les comit�s de villages de �l�opposition�. Les citoyens de l�arch �sont appel�s � ne pas se rendre en p�lerinage � la zaou�a. C�est un appel au boycott de ce lieu saint et du traditionnel banquet et recueillement qui se tient � chaque f�te de l�A�d.