Le comité du village dans une déclaration s'en prend à un ministre de la République. Un comité des villages de la région de Sidi Ali Moussa vient de rendre publique une déclaration assez dure dans laquelle il accuse un ministre de la République d'avoir encouragé un comité «fantoche». Le comité des villages de Sidi Ali Moussa, dans la commune de Souk El Tenine, daïra de Maâtkas, vient de rendre publique une déclaration assez dure où il s'en prend à un ministre de la République, en l'occurrence la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, qu'il évite de nommer. Le comité prétend ne «jamais baisser les bras, car convaincu de la justesse de la cause» qu'il défend. Le comité des villages de Sidi Ali Moussa demande la réhabilitation de la vocation initiale de la zaouïa, sa gestion collégiale par un comité représentatif de toutes les parties de l'arch qui comprend dix villages, ainsi que la rectification du volet historique, contenu dans le projet de classification de la zaouïa afin, dit le comité, «de lui redonner sa véritable identité et sa réalité ancestrale». Comme le comité porte à la connaissance de l'opinion publique et des autorités, un fait nouveau qui, selon lui, «vient compliquer et aggraver le problème». Et de préciser, qu'en date du 1er août 2006, une demande d'audience a été introduite auprès d'un ministre de la République pour mieux le mettre au courant des tenants et aboutissants du litige et solliciter son concours en vue de son règlement. Le comité des villages affirme que, non seulement «...aucune suite n'a été réservée à la demande d'audience, mais en sus, il semble que la manière dont ce ministre a saisi le dossier cache certains desseins». Selon toujours les comité des villages, «le ministre soutiendrait un groupuscule squatteur de la zaouïa et ce, contre la volonté de toute une population...» Le ministre en question est tout simplement accusé «d'abuser de son autorité en faisant pression sur les autorités de la wilaya (?)» et le comité des villages de réaffirmer sa détermination à aller au bout de ses revendications; de ce fait, il interpelle les autorités concernées pour un règlement définitif et juste du problème, et de conclure en disant: «Nous leur faisons (aux autorités, Ndlr) porter l'entière responsabilité quant à toute conséquence négative, le cas échéant.».