La session d�automne de l�APW de Annaba qui s�est tenue ce dimanche a �t� consacr�e au budget primitif (BP) de l�ann�e 2007, � l��valuation des r�alisations des programmes de logements toutes formules confondues et aux suites donn�es aux recommandations se rapportant aux �tablissements scolaires. C�est surtout le premier dossier qui a �t� le plus d�battu pour y apporter certains r�ajustements jug�s n�cessaires ; les diff�rentes interventions qu�elles soient du c�t� des �lus ou de l�administration versaient toutes dans le m�me sens, aucune opposition n�a �t� relev�e et il faut dire que ledit budget est pass� comme une lettre � la poste. Les estimations pr�vues ne sont pas diff�rentes de celles de l�ann�e 2006 puisque le m�me montant a �t� retenu, � savoir 989 523 585,76 DA dont 69,79% ont �t� affect�s au fonctionnement, le reste, c�est-�-dire 30,21%, ont �t� consacr�s � l��quipement et aux investissements. Le rapport lu par le pr�sident de la commission �conomique et financi�re devant l�assistance compos�e d��lus et de l�ex�cutif n�a pas donn� lieu � un d�bat, les r�ajustements dans la r�partition des sommes allou�es �tant entendues � l�avance, il s�agit de la r�affectation de 2 000 000 DA � l�am�lioration des repas et de 10 000 000 DA qui iront sous forme d�aide aux associations. Les questions pos�es par les uns et les autres avaient plut�t trait � des demandes d�explication, celles-ci concernant les reliquats des d�penses effectu�es pour les diff�rentes op�rations ainsi que les retards dans la r�alisation de certains projets. Le directeur de l�administrations locale r�pondra en disant que lesdits reliquats rel�vent du compte administratif lors de la cl�ture des op�rations et que les �lus auront toutes les explications � l�occasion du d�bat sur le budget suppl�mentaire. Le wali, lui, expliquera que les retards sont dus � des contraintes d�ordre technique et qu�il faudra se rapprocher des services concern�s pour avoir toutes les informations sur la question. Un des �lus montera au cr�neau pour demander � voir ce qui a �t� r�alis� durant les ann�es pr�c�dentes pour faire une �valuation sur la base de laquelle seront affect�s les fonds. Un autre �rappellera � l�ordre� l�un de ses pairs qui a eu la �malencontreuse� id�e de glisser dans son intervention quelques phrases dites dans la langue de Moli�re �On n�est pas � Paris ici !� lance-til sur un ton tr�s hostile, ce qui n�a pas beaucoup plu � ses co�lus parce que ce qui compte en premier c�est le fait de s�exprimer et donner son avis, peu importe la langue de communication si on est compris.