C�est � une situation des plus cocasses que nous assistons aujourd�hui au niveau de la wilaya de Bouira. Les propri�taires des fusils de chasse, qui n�ont cess� depuis plus de quatre ans de r�clamer leurs armes aupr�s des autorit�s civiles et militaires de la wilaya, viennent d�apprendre � leurs d�pens que ces derni�res ne peuvent rien faire pour eux. Voil� en substance o� sont parvenues les dizaines de paysans qui �taient venus hier, et pour la �ni�me fois depuis d�cembre 2003, r�clamer leurs armes qu�ils avaient remises au niveau des diff�rentes brigades de gendarmerie de la wilaya au d�but de l�ann�e 1993. En effet, le chef de cabinet, qui est sorti accueillir les dol�ances de ces paysans venus en force, leur a clairement fait comprendre que leur probl�me n�est plus du ressort de la wilaya mais de celui la chefferie du gouvernement ou de la Pr�sidence. D�ailleurs, pour les convaincre, le chef de cabinet leur a rappel� certaines v�rit�s concernant leurs multiples d�placements � Blida pour voir le chef de la 1re R�gion militaire, puis � Alger pour voir le chef du gouvernement, le ministre de l�Int�rieur et m�me le pr�sident de la R�publique. Chaque fois qu�une d�l�gation est partie vers ces destinations, elle est re�ue convenablement et revient avec des garanties quant � la prise en charge du probl�me. Ce dimanche encore, apr�s avoir eu les explications n�cessaires concernant leur probl�me, les pr�sents, d�un commun accord avec le chef de cabinet de la wilaya, se sont entendus pour se revoir mercredi prochain afin de r�diger ensemble un rapport d�taill� � envoyer au ministre de l�Int�rieur. Malgr� tout cela, le probl�me de la restitution des armes � leurs propri�taires reste toujours pos�. Aux derni�res nouvelles, les paysans ainsi que tous les concern�s, qui sont plus de 12 000, se seraient entendus pour r�clamer aupr�s des autorit�s une indemnit� en lieu et place de leurs fusils de chasse. Pour ces paysans, puisque la vente des fusils de chasse n�est pas interdite, autant demander les indemnisations et en acheter d�autres. Y. Y.