Cela fait un mois que l�APC d�Akerrou est ferm�e � toute activit�. Cela dure depuis la d�mission, le 29 octobre, de Mustapha Nadil, fra�chement install�, le 3 du m�me mois, par le chef de la da�ra d�Azeffoun, suite au retrait de confiance vot� par 6 membres de l�assembl�e sur 7 contre le pr�c�dent P/APC FLN, Mohamed Zellal. La d�mission du rempla�ant a priv� les citoyens de la commune de toutes les prestations de service public auxquelles ils ont droit y compris l��tat civil, affirment les signataires d�une p�tition r�clamant l�intervention urgente des autorit�s pour r�tablir le fonctionnement de l�institution communale au moins par d�l�gation de signature au secr�taire g�n�ral. Les p�titionnaires lancent un appel de d�tresse aux autorit�s de tutelle pr�cisant que les retrait�s, les veuves et autres citoyens r�clament la r�ouverture de l��tat civil comme exigence minimum faute de quoi ils seraient dans l�obligation de recourir � d�autres formes de protestation. Cette commune dont le chef-lieu est install� � Tifrit A�t-Hadj avec un nom d�emprunt qui n�a rien � voir ni avec la toponymie locale ni avec l�histoire de la r�gion ne cesse de conna�tre des perturbations dues aux conflits claniques entre les habitants de Tifrit qui ne veulent pas que leur village serve de chef-lieu de commune et d�autres villages dispos�s � accueillir le si�ge de la commune mais ne disposant pas de tous les crit�res n�cessaires au gr� de l�administration. Aux querelles tenant � la fois de l�histoire et de la religion s�ajoutent les divergences d�ordre politique et id�ologique. Tifrit, qui abrite une zaou�a renomm�e, dit-on, � travers le pays, se montre r�tif aux transformations que pourrait g�n�rer l�installation de structures administratives, �conomiques et socioculturelles. Ses habitants, pas tous, mais les plus actifs, voudraient pr�server le caract�re villageois dans tous les sens du mot de leur localit� qui re�oit des p�lerins des autres r�gions du pays. Leur r�sistance au changement fait que la commune qui a re�u le nom d�un village de la commune de Souama, dans la da�ra de Mekla, par la gr�ce d�une confusion commise lors du dernier d�coupage administratif des ann�es 1980, n�a gu�re �volu� depuis sa cr�ation. C�est toujours un ancien baraquement m�tallique qui sert de si�ge � l�APC qui fonctionne dans des conditions indignes de notre Etat et de notre temps. Le fait qu�elle soit situ�e en pleine for�t entre Yakouren, 15 km plus � l�est, avec laquelle elle partage tout, et Azeffoun, plus de 20 km au nord, avec lequel elle n�a qu�un lien administratif arbitraire, le fait qu�elle soit sans ressources autres que la for�t, l��levage et l�agriculture de montagne ne justifie nullement son �tat d�abandon. La commune est, par ailleurs, tr�s divis�e politiquement, les derni�res �lections partielles ont donn� une assembl�e ing�rable de 3 �lus FLN, 2 RND, 1 FFS et 1 ind�pendant qui ne se sont jamais entendus sur la conduite des affaires communales. Quatre mois apr�s l�installation du P/APC, les organes de l�assembl�e n�avaient pas encore �taient mis en place, 4 �lus de l�opposition contestaient d�j� le pr�sident pour sa monopolisation du pouvoir. Cons�quemment � cette situation, le budget primitif n�avait pas �t� vot� � la date du mois d�avril et les PCD de 2006 �taient encore bloqu�s. La contestation s'est d�velopp�e. Au d�but du mois de septembre dernier, 6 �lus sur 7 dont 2 de la liste du maire se r�unissaient en pr�sence d�un huissier de justice pour mettre un terme � la gestion du maire qualifi�e de d�sastreuse, l�ex�cutif n��tait toujours pas install�, l�assembl�e ne s��tait pas r�unie pour adopter les budgets communaux... Officialis� le 3 octobre avec l�installation d�un nouveau maire, le vote de d�fiance n�a, malheureusement, pas d�bloqu� la situation. La d�mission, le 29 octobre, du nouveau pr�sident officiellement pour cause de maladie mais, dit-on, officieusement � cause de conflits insolubles, relance le d�bat sur le devenir de cette commune avec cette fois l�intervention d�une partie des citoyens, apparemment d�cid�s � faire sortir leur commune du marasme. B. T. Fr�ha troque son habit rural contre celui du citadin A Fr�ha, l�on se d�m�le � doter la ville d�un plan r�gissant les am�nagements intra muros. D�sormais, les responsables locaux sont sur le point de quitter le cadre rural affect� � leur cit� pour s'urbaniser davantage gr�ce � un Plan directeur d�am�nagement urbain (PDAU) confi� � un bureau d��tudes et qui verra le jour incessamment. Fini donc les constructions au gr� des inspirations individuelles g�n�rant une anarchie criante qui, dans bien des cas, s�oppose au d�veloppement commercial constat� les dix derni�res ann�es. C�est aussi la concr�tisation d�un besoin r�el de d�limiter le p�rim�tre de ville pour mettre fin � l�ambigu�t� urbanistique avec ses alentours relevant exclusivement du domaine agricole. Il faut dire que ce plan pr�voit aussi une extension de l�ancien p�rim�tre de la ville. Cet agrandissement s��talera du sud, au parc communal, jusqu�au lieudit Mrabi� au nord tout en longeant Oued Dis, un gain de superficie constructible non n�gligeable pour la r�alisation des projets en attente d�une assiette pour leur implantation. En effet, bien d��quivoques sur les statuts de quelques terrains, choisis par les �lus locaux pour l�accomplissement de certains programmes, ont frein� l'ex�cution de ces derniers. En outre, la ville vient de b�n�ficier d�une enveloppe budg�taire cons�quente se chiffrant � quelques millions de dinars, �manant de la Direction de l�urbanisme de construction de l�habitat (DUCH), qui pr�conise l�embellissement et l�am�nagement de la ville. Dans ce cadre, il sera question des espaces verts, des trottoirs, de l'�clairage, en somme tout ce qui se rapporte � l'environnement imm�diat du citoyen. Il �tait temps, car la ville commen�ait � sentir le moisi malgr� les quelques initiatives prises dans le sens de freiner les d�gradations ambiantes. Avec la construction d�une s�ret� urbaine dont les travaux ont pris une avanc�e consid�rable, Fr�ha est assur�ment en train de faire peau neuve et surtout prendre une allure citadine. F. B.