Suite aux pr�cisions du directeur de l�action sociale, parues dans votre journal du 21 d�cembre 2006, et en guise de droit de r�ponse � l�article de votre journaliste en date du 16 du m�me mois, sous le titre �Fermeture du foyer d�accueil de Yakouren�, je vous prie de bien vouloir ins�rer cette mise au point. Contrairement aux assertions de Monsieur le directeur de l�action sociale, la mani�re dont nous avons �t� expuls�s manu militari et sans pr�avis d�passe les proc�d�s de reconduite aux fronti�res des personna non grata qui ne diff�re en rien de l�op�ration Sangate de Sarkozy. Quand il dit que �cette �vacuation n�a pas �t� dict�e par une quelconque raison�, c�est � mon sens de l��sot�risme mal assimil�. Monsieur le directeur affirme que ce transfert a eu lieu sans heurts ni pressions psychologiques, ce qui rappelle la formule de �coup d�Etat sans effusion de sang�. S�il n�y avait pas eu de pressions psychologiques et autres, il n�y aurait pas eu de transfert vers le centre de Boukhalfa. D�ailleurs, un handicap� moteur, qui est pensionnaire au centre depuis octobre 1994, a �t� conduit, malgr� lui, sur son fauteuil roulant jusqu�� la porti�re du bus devant laquelle il �tait fig� debout durant plus d�une demi-heure avant de se faire embarquer pour en fuir quelque jours apr�s. Monsieur le DAS a aussi �crit qu�aucun pensionnaire n�a �t� contraint de rejoindre le centre de Boukhalfa. Cela, je le lui conc�de, mais quand on est devant un dilemme, c�est-�dire Boukhalfa ou la rue, on optera pour le premier bien s�r. Ceci dit, je me dois de rappeler � Monsieur le DAS que six pensionnaires avaient d�j� quitt� le centre de Boukhalfa pour celui de Yakouren et d�autres avaient �mis le souhait pour peu qu�il y ait un minimum de moyens pour une prise en charge. Je ne terminerais pas sans signifier � Monsieur le DAS que quand on veut pr�server la dignit� d�un �tre humain, on ne le donne pas en spectacle. Khebbad Mnd Amokrane Pensionnaire au centre du 14/04/1994 au 28/11/2006 (date de fermeture)