La mise en application des nouveaux programmes entrant dans le cadre de la refonte du syst�me �ducatif touchera, � partir de l�ann�e prochaine, les classes de troisi�me ann�e secondaire. C�est dire que les candidats au bac de cette ann�e, qui repr�sentent la derni�re promotion � avoir suivi les anciens programmes, n�ont d�autre alternative que celle de la r�ussite faute de quoi ils risquent de se retrouver sur le carreau. Malheur aux recal�s, car le minist�re de l�Education nationale n�a pas encore statu� d�finitivement sur leur sort. A ce propos, des hypoth�ses aussi diverses que contradictoires ont �t� avanc�es : rachat, deuxi�me session ou encore le droit de repasser le bac avec des sujets adapt�s sont autant de solutions qui ont circul� dans les �tablissements. En attendant de trancher, le ministre de l�Education pr�conise d�optimiser les chances de succ�s des candidats, car il est vrai qu�un taux de r�ussite �lev� accordera � la tutelle une marge de man�uvre bien plus grande pour traiter les cas des recal�s dont le cursus et l��ge leur ouvrent le droit � une seconde chance. C�est ainsi que les proviseurs ont �t� instruits d�ouvrir les portes de leurs �tablissements durant les p�riodes de vacances ainsi que les lundis et jeudis apr�s-midi pour assurer des cours de soutien aux �l�ves des classes de terminale. L�id�e est g�n�reuses et l�initiative louable mais le hic, car il y en bien un, r�side dans le payement des enseignants appel�s � encadrer cette op�ration. Non pas que le sort de leurs �l�ves ne les int�resse pas du tout puisque parfois certains d�entre eux ont travaill� m�me les jours f�ri�s et gratuitement, mais comme la d�cision �mane de la tutelle il y a mati�re � r�flexion, nous ont d�clar� des enseignants. En fait, ce qui les g�ne c�est �le flou artistique� qui caract�rise l�aspect financier de l�op�ration : on leur aurait demand� de travailler des heures et des jours suppl�mentaires gratuitement dans le seul int�r�t des �l�ves et ils l�auraient fait de bon c�ur mais qu�on promette de les payer sans savoir comment, cela ressemble � une improvisation qui ne dit pas son nom et qui, surtout, ne devrait pas avoir droit de cit� dans un secteur aussi sensible que celui de l��ducation. Les seules indications qui traitent de ce volet se r�sument en propositions et pistes � explorer, � savoir la mise � contribution des APW, des APC et des associations de parents d��l�ves. Puisqu�on y est, pourquoi ne pas solliciter le d�partement de la Solidarit� nationale ? ironisent quelques professeurs approch�s. Quoi qu�il en soit, dans de nombreux �tablissements de la wilaya de Tizi-Ouzou, des cours de soutien ont �t� effectivement dispens�s. Pour certains ce n�est pas nouveau, puisqu�ils l�ont souvent fait dans le pass� sans rien attendre en contrepartie ; pour d�autres, la question reste pos�e : qui paiera ? A. A. Y. LOGEMENT A DRAA-EL-MIZAN Le pr�cieux apport de l�agence fonci�re intercommunale Les agences fonci�res sont souvent cit�es dans la presse � cause des scandales li�s � la mauvaise gestion du foncier. Sa dilapidation par des responsables v�reux et corrompus a caus� d�immenses retards dans le d�veloppement de plusieurs localit�s en Alg�rie, notamment � Tizi-Ouzou. Il faut, cependant, reconna�tre que dans cette wilaya il n�y a pas que du mauvais en la mati�re. Certaines agences se sont, en effet, distingu�es non seulement par la rigueur et la transparence dans la gestion du portefeuille foncier mais �galement par une pr�cieuse contribution au d�veloppement local. C�est le cas de celles du sud de la wilaya, � savoir Boghni et Dra�-El-Mizan, et ce n�est d�ailleurs que justice si leurs directeurs respectifs se retrouvent aujourd�hui au sommet de l�organigramme de la toute nouvelle agence de wilaya. Ainsi, Kara Ali a �t� d�sign� � la t�te de l�agence de wilaya, alors que M. Ramdani s�est vu confier une antenne � Boghni dont la comp�tence territoriale s��tend sur plusieurs da�ras (Tizi- Gheniff, Dra�-El-Mizan, Boghni, Ouadhias...). Avant d��tre install� dans ses nouvelles fonctions, ce dernier a eu l�amabilit� de nous recevoir au si�ge de l�Agence fonci�re intercommunale de Dra�-El-Mizan pour nous entretenir de la politique de r�gulation fonci�re et de promotion immobili�re suivie par cet organisme public. Au-del� des chiffres, il est clairement apparu que cette agence a s�rieusement boost� le secteur de l�urbanisme dans la r�gion. Gr�ce � elle, des localit�s comme Tizi-Gheniff, Dra�- El-Mizan ou A�n Zaou�a sont devenues des chantiers � ciel ouvert o� le plus doux des r�ves pour un Alg�rien, � savoir acqu�rir un logement, a �t� r�alis� ou en voie de l��tre. Diff�rentes formules ont �t� pour cela suivies. La r�gularisation fonci�re de nombreux lotissements a ainsi permis � des centaines de citoyens de lancer la construction de leurs maisons. Le logement n�est pas en reste puisque plusieurs projets ont �t� r�ceptionn�s alors que d�autres sont en cours de r�alisation ou sur le point d��tre lanc�s. Il est utile de signaler la diversit� de l�offre qui cible toutes les bourses. Elle va de ce fait des projets promotionnels, qui proposent des appartements haut standing, au logement social participatif (LSP), formule particuli�rement pris�e par les fonctionnaires et autres citoyens qui se recrutent au sein des classes aux revenus moyens. Ces derniers sont ravis de pouvoir investir avec l�assurance de voir aboutir le projet de toute une vie et sans risque de conna�tre des m�saventures comme celles dont ont �t� victimes certains citoyens arnaqu�s par des pseudos promoteurs immobiliers priv�s qui les ont d�pouill�s de leurs �conomies avant de dispara�tre dans la nature. Dans chaque projet, l�agence a inclus des locaux commerciaux par souci de rentabilit� mais aussi pour donner un coup de pousse � l'activit� �conomique, d�une part, et assurer, d�autre part, le bien-�tre des acqu�reurs de logements. Ainsi, on peut aujourd'hui affirmer sans risque de se tromper que si des simples citoyens ont pu acc�der � l�acquisition d�un toit � Dra�-El-Mizan ou dans ses environs, c�est en grande partie gr�ce � l�Agence fonci�re intercommunale de cette localit�. A. A. Y.