La tenue d�un congr�s parall�le dans les couloirs du si�ge du Mouvement d�mocratique et social (MDS) par l�aile de Hocine Ali n�a finalement pas perturb� les r�sultats du congr�s l�gitime auquel a appel� la direction d�Ahmed Meliani pour les 22 et 23 f�vrier dernier, qui, d�sormais n�a plus le statut de secr�taire g�n�ral int�rimaire, mais confirm� par le congr�s dans ce poste. Dans une conf�rence de presse anim�e, hier, au si�ge du parti pour faire part de ces r�sultats, M. Ahmed Meliani a tenu, avant tout autre chose, � clarifier la confusion qui s�est install�e concernant le congr�s. Pour lui, le MDS ne recourra pas � l�arbitrage de l�administration, � partir du moment que cette derni�re a autoris� un seul congr�s et a enregistr� les statuts d�un seul congr�s, � savoir celui que la direction centrale a organis�. �Nous consid�rons que les r�sultats de notre congr�s sont une r�ussite, en prenant compte des conditions dans lesquelles il s�est d�roul�. Le MDS est sorti de la situation transitoire de ses instances et a d�sormais ouvert la voix pour l��dification d�un instrument politique au service d�une alternative d�mocratique�, a relev� le conf�rencier, qui se dit d�sol� que les autres militants n�ont pas voulu entendre raison et rejoindre le congr�s, qui, toutefois, rappelons-le, va aboutir � l�organisation d�ici une ann�e d�un autre congr�s plus mobilisateur des forces d�mocratiques. Trois principales r�solutions ont �t� adopt�es lors de ce congr�s. Il s�agit de la r�solution programmatique, celle de politique g�n�rale, la derni�re et la plus importante, la r�solution politique qui, elle, confirme la ligne d�orientation du parti. �Ce congr�s a permis de r�affirmer la politique g�n�rale strat�gique du MDS. Notre mouvement r�it�re son engagement aupr�s des citoyens qui luttent quotidiennement contre le r�gime en place et non pas avec ceux qui ont choisi de s�int�grer au processus du pouvoir�, a soulign� le conf�rencier. Il serait inconcevable pour la nouvelle direction du MDS d�entrer dans une course �lectorale dans les conditions politiques, �conomiques et sociales actuelles. Pour le parti fond� par El Hachemi Ch�rif, tant que l�alliance islamo-conservatrice continue � gangrener le syst�me de l�int�rieur et assure la p�rennisation de la rente, le MDS n�envisagera, sous aucun pr�texte, de cautionner l��dification d�un Etat th�ocratique et d�une r�publique islamique. D�ailleurs, le SG du MDS ne va pas sans s�attaquer aux partis politiques d�mocratiques qui, dit-il, �se voilent la face�, en croyant encore � des �lections transparentes, neutres et d�mocratiques. �Tous les indices montrent qu�apr�s chaque �lection, il y a un recul des libert�s d�mocratiques. La classe politique devrait demander un bilan de toutes les �lections depuis 1990, au lieu de faire l�impasse et continuer � reproduire les m�mes erreurs�, fait remarquer le conf�rencier. �Ceux qui vont � ces �lections ne feront que cautionner l�alliance islamo -conservatrice�, affirme M. Meliani, qui refuse d�encourager les partis engag�s dans la course �lectorale, � l�exemple de Sa�d Sadi. La participation � des �lections est, selon le conf�rencier, un pi�ge tendu pour les forces d�mocratiques, en les �maintenant dans le giron du pouvoir, les emprisonnant dans les strat�gies politiciennes et les r�duisant souvent � des positionnements conjoncturels sans incidence r�elle sur le devenir du pays�, signale- t-on dans le parti. L�enjeu r�el et imm�diat pour le MDS reste celui de mobiliser les forces d�mocratiques, syndicales et associatives autour de l�alternative d�mocratique. Seulement le MDS semble bien avoir sa vision propre de l�alternative. Celle de rompre avec le syst�me rentier bureaucratique et islamiste.