La cour de justice de Skikda a organis�, mardi dernier, dans la salle des conf�rences du nouveau palais de justice, une conf�rence portant sur le th�me �Le code de la famille�, anim�e par Ourida Hadad, repr�sentante du minist�re de la Justice. Ont pris part � cette rencontre outre le procureur g�n�ral, le pr�sident de la cour et une juge, quelques repr�sentants du mouvement civil, le personnel psychop�dagogique de la DAS et quelques �tudiants en droit. Intervenant dans le cadre de la c�l�bration de la Journ�e internationale de la femme, le 8 mars, cette initiative a permis de brosser un tableau succinct des diff�rentes dispositions du code de la famille et de relancer le vieux d�bat, non �cul�, du r�le de la femme dans la soci�t� dans le cadre de la promotion de l��galit� entre les deux sexes et � la lumi�re des consid�rations religieuses, des textes de loi et des r�formes engag�es dans le souci de se mettre au diapason des mutations mondiales. L�intervenante a mis en relief les actions entam�es par le secteur de la justice, avec le concours d�organismes nationaux et internationaux, UNFA, Unicef et Cnud, dans le but de revoir le statut de la femme dans son environnement socioprofessionnel et conjugal. Elle a �galement soulign� que le code de la famille s�accorde globalement avec les pr�ceptes de la �charia islamique� et la difficult� de son application aurait pour cause le diktat des mentalit�s. Et rien d�autre. La repr�sentante du minist�re axera, notamment, son discours sur le r�le pr�dominant du juge des mineurs dans le traitement des affaires y aff�rentes � sa mission, un droit de regard lui est permis aussi sur tout ce qui nuit � l�enfant. Ce regard se justifie par le port de la double casquette : il est en m�me temps magistrat et �ducateur. Diff�rentes pr�occupations ont �t� aussi soulev�es par les pr�sents et se sont articul�es autour de la r�vision du traitement de la femme divorc�e et des enfants assist�s, du ph�nom�ne de la polygamie et de l�abus qu�en a fait l�homme ainsi que la situation socioprofessionnelle de quelques vieilles laiss�es � l�abandon. Une proposition a �t� m�me formul�e dans la salle concernant la situation de la femme mari�e qui dispose d�un emploi. L�intervenant a �mis le v�u que soit pris en consid�ration le fait que conjointement � la mission divine d�volue � la femme, �lever les enfants, celle professionnelle a des r�percussions n�fastes sur sa sant�. D�o� l�id�e d�un assouplissement dans les horaires professionnels, lui permettant de mieux am�nager son quotidien pour son bien-�tre. �C�est une tr�s bonne question�, remarqua Ourida Hadad.