Les magistrats et les auxiliaires de justice des différents corps judicaires exerçant dans huit cours des wilayas du Centre (Blida, Alger, Médéa, Djelfa, Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa et Boumerdes) ont activement participé, jeudi dernier à Blida, à la journée d'étude organisée par le ministère de la Justice. Cette dernière porte sur la vulgarisation des nouvelles dispositions du code des procédures civiles et administratives, lequel sera applicable à partir d'avril 2009. Les différents participants (juges, avocats, procureurs, notaires, huissiers, experts judiciaires, représentants des administrations et des universitaires spécialisés en droit) s'accordent à reconnaitre que ce code, élaboré dans le cadre de la réforme de la justice, est une révolution dans le droit algérien. Il permettra non seulement de remédier aux insuffisances et défaillances du code actuel, mais surtout d'asseoir une justice plus équitable et mieux adaptée aux mutations nationales et internationales. Parmi les nouveautés introduites dans ce code, il y a lieu de citer le recours à la conciliation, à la médiation, à l'arbitrage et à la transaction dans le règlement des contentieux et des litiges entre les justiciables et opposables à toutes les parties. Cette façon d'opérer réduira la charge de travail des magistrats et induira indubitablement une justice qualitative. Cinq conférences ayant trait aux dispositions procédurales communes et spécifiques introduites par le nouveau code ont été animées, entre autres, par des cadres supérieurs au ministère de la Justice et des conseillers à la Cour suprême, au cours de cette journée.