Quatorze partis et aucune liste ind�pendante puisque la seule �El Aur�s El Achem� � dont le candidat t�te de liste Menaceur Brahim, qui a rassembl� 4 800 signatures, n�a pas eu le temps de les l�galiser � a ralli� armes et bagages l�ARN, soit 210 candidats pour remplacer les 12 d�put�s en exercice actuellement (9 FLN, 2 Hamas et 1 Islah). Les listes d�j� d�pos�es, RND, PNSD, PT, RCD, ANR, MNE, annoncent la contestation pour les uns et l�espoir pour les autres. Si pour le PNSD, le RCD et l�ANR la satisfaction est enti�re, ce n�est pas le cas des partis qui se r�clament de l�alliance pr�sidentielle. Au RND, sit�t la liste d�pos�e, la chicane s�est empar�e des militants qui ne comprennent pas le choix de personnes profanes, selon un �lu local (APW) et ex-d�put�, qui ajoute que le parti regorge de comp�tences av�r�es, marginalis�es, dit-on, par le bureau de wilaya ou la centrale. Des �lus et des militants du parti d�Ouyahia, qui ont fait le tour des r�dactions locales, se disent flou�s par les d�cideurs qui ont assassin� une seconde fois le RND � Batna apr�s mai 2002. Sur la liste 2007, les cinq premi�res places (Benhassir, Barkat, Bouras, Guouri et Toumi) ne font pas le consensus et, pis encore, ont fait fuir Ba�dache et Hechachna pourtant pressentis comme pointures lourdes dans les tribus de la r�gion. Du c�t� de l�autre parti de l�alliance pr�sidentielle, le climat de tension est aussi vif au point o� un �lu local des plus influents a promis de fermer la kasma de Batna. Certes, la liste du FLN n�est officiellement pas connue mais les noms avanc�s ne font pas l�unanimit�. La carte Khodri, Khaoua, Graoui, Nezzar, Hadfani, pour n��voquer que les noms des cinq premiers de la liste, est perdante, selon un observateur de la sc�ne politique locale. �Batna est connue pour ses traditions tribales en mati�re d��lection�. Ce qui n�est pas le cas pour ces l�gislatives qui ont �t� entour�es d�opacit� depuis que le missionnaire de Belkhadem a rassembl� les 181 dossiers, et dans lesquels aucun crit�re clam� haut et fort par la centrale n�a �t� pris en compte. Les premi�res loges sont revenues aux ��migr�s d�Alger�, argumente l�universitaire largu� au profit du fils d�un apparatchik du s�rail local. Lorsque Batna-ville n�a pas de repr�sentant, d�une part, et lorsque deux grandes tribus, Ouled Sidi Yahia et l�khoudrane, sont royalement ignor�es, d�autre part, et cerise sur le g�teau, pour la capitale des Aur�s, l�on oublie de rendre gr�ce aux �lus APW et APC dont beaucoup ont fourni de louables efforts pour le d�veloppement local, l�on est en droit de s�interroger sur les desseins qui ont pr�sid� � l��laboration de ces listes unanimement contest�es par le large public qui, � d�faut de boycott, risque de se rabattre sur les petits partis. Les partis de l�alliance, de par le m�pris de leur base et le pi�tinement des r�gles �l�mentaires de la d�mocratie, encourent un vote sanction, car les t�tes descendues d�en haut en qu�te de cautionnement du douar n�auront point cette foisci l�audience escompt�e, � moins qu�en haut lieu, l�on cherche � semer la �fitna� dans l�Alg�rie profonde et recourir au bourrage des urnes. En misant sur les �jokers�, les partis favoris ont provoqu� la grande d�sillusion.