Ouverte � Souk-Ahras en 1990 comme antenne de mesure et de distribution d�appareillages orthop�diques, la petite unit� a �volu� depuis pour devenir un centre de fabrication dudit appareillage, approvisionnant pas moins de cinq wilayas (7 000 dossiers) et g�rant ceux de 1 900 handicap�s �tablis dans la r�gion. L�Office national d�appareillages et accessoires pour handicap�s (ONAAPH), d�pendant du d�partement de Tayeb Louh, a mis� sur la fabrication locale en formant des techniciens � l��tranger qui, � leur tour, ont form� et encadr� d�autres techniciens recrut�s dans les diff�rents centres de fabrication implant�s � travers le pays. Ce pari a �t� tenu et les handicap�s qui, auparavant devaient attendre six � huit mois avant d�utiliser l�appareillage qui leur avait �t� prescrit, peuvent d�sormais en profiter quatre jours apr�s l�avoir command�. En effet, apr�s examen du dossier du handicap� et l�accord de principe de la commission technico- m�dicale qui se tient quatre fois par mois, les mesures pour la fabrication de l�appareillage sont prises sur place pour �tre ensuite communiqu�es � la cha�ne de production qui le prend en charge. Ce centre emploie 17 personnes entre techniciens proth�sistes, bottiers qualifi�s, selliers, bourreliers, tous qualifi�s. Il fabrique des proth�ses, des orth�ses, des chaussures orthop�diques, des attelles, des corsets, des minerves� et a r�alis�, en 2006, un chiffre d�affaires de 1 milliard 900 millions de centimes en production et 2 milliards en vente. Les clients de cette unit� sont la Cnas, la Casnos, la CNR, la Caisse militaire, la DGSN et d�autres �tablissements publics. Apparemment, ils sont tr�s satisfaits puisqu�ils n�ont pas � ce jour chang� de fournisseur. Interrog� sur la qualit� des produits fabriqu�s et les prix pratiqu�s, Tioura Ferhat, le directeur du centre, nous d�clare que la mati�re premi�re est import�e et r�pond aux normes europ�ennes, le d�partement achat et r�gulation de la direction g�n�rale de l�ONAAPH s�en charge et les prix sont fix�s par l�Etat. �Cette mati�re premi�re ne peut sortir des ports alg�riens sans l�aval du minist�re de la Sant� qui d�p�che ses inspecteurs, poursuit le directeur. Nous sommes soumis � un cahier des charges avec des conditions tr�s rigoureuses et c�est au centre que revient le choix de l�appareillage pour le handicap�, un choix personnalis� selon le handicap de la personne ; c�est notre responsabilit� et nous l�assumons.�