Le bureau r�gional de l�association El-Fedjr, cr��e par les malades canc�reux et leurs parents, a organis� derni�rement des journ�es d�information sur le cancer dans l�enceinte de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou. L�association, qui prend en charge m�dicalement quelque 500 patients qui, �en plus de la maladie qu�ils tra�nent, repr�sentent des cas sociaux�, selon les termes de sa pr�sidente, Mme Ghezraoui, a voulu, � travers ces journ�es, mobiliser les citoyens sur les moyens et la n�cessit� d�un diagnostic pr�coce par le biais du d�pistage sur les multiples genres de cancer qui �ne doit plus �tre un tabou�, pense encore Mme Ghezraoui. C�est dans ce souci qu�une exposition par des g�n�ralit�s sur tous les genres de cancer et �destin�e au large public� et des conf�rences et communications de vulgarisation et d�explication sur des th�mes ayant trait au sujet oncologique ont �t� organis�es. L�on peut citer �Cancer et pr�vention�, �Prise en charge des canc�reux�, �D�pistage du cancer du sein�, par les professeurs Ferhat, Bouzidi et Belhocine du CHU de Tizi- Ouzou et �Les cancers gastriques�, �Le cancer chez l�enfant� par les docteurs Oukal et Gachi du CPMC. La courbe ascendante de cette maladie dans toutes ses vari�t�s semble une donn�e des plus pr�occupantes pour les membres de l'association. �Les services d�oncologie sont submerg�s�, disent-ils en ch�ur. Ils pensent que le manque de d�pistage pr�coce et l�absence de contr�les r�guliers sont les facteurs aggravants et favorisants de cette situation. �C�est pour cela qu�� travers des manifestations similaires, nous essayons d�inciter les citoyens � se faire contr�ler p�riodiquement pour d�tecter tout �ventuel cas positif, car pour les malades pr�cocement diagnostiqu�s, les chances de s�en sortir sont vraiment plus grandes�, dira Mme Ghezraoui, tout en nous pr�cisant, que son association et pour ce qui est de la prise en charge de ce genre de malades, des r�sultats plus que probants sur le plan r�mission ont �t� enregistr�s. Elle parlera des contraintes financi�res devant lesquelles il ne faut pas se plier �car, reconna�t- elle, les examens, comme la mammographie, co�tent excessivement chers�. Mais, elle insistera sur l�aide du CHU et de beaucoup de m�decins exer�ant dans le secteur priv�, qu�elle tient � remercier au passage, ont apport� et sont toujours pr�ts � apporter leur soutien dans ce sens. Les organisateurs se r�jouissent, par ailleurs, de l�ouverture d�un service d�oncologie � l�h�pital de Sidi-Belloua, o� se pratique la chimioth�rapie, mais souhaitent aussi l�ouverture d�un service de radioth�rapie et l�acquisition rapide du vaccin mis au point derni�rement en Europe contre le cancer du col de l�ut�rus. �Le cancer est une affaire s�rieuse qu�il faut traiter avec beaucoup de s�rieux�, a fini par dire Mme Ghezraoui. Elle souhaiterait la mobilisation de tout le monde, �notamment celle de la presse pour plus de sensibilisation�, pr�cise-t-elle. R. A. Il y a six ans, le 28 avril, tombaient sept jeunes � Larba�-Nath-Irathen Larba�-Nath-Irathen se rappelle de la trag�die du 28 avril 2001. Sept de ses enfants tomb�rent ce jour-l� sous les balles assassines des gendarmes pour avoir manifest� leur ras-le-bol de la mis�re sociale, de l�arbitraire, du m�pris, de la marginalisation et du d�ni identitaire. Ce douloureux anniversaire restera � jamais dans la m�moire collective locale comme un �pisode d�une vaste trag�die sans pr�c�dent. Il sera marqu�, au niveau de la commune et � l�initiative des fid�les au sacrifice consenti par tous les jeunes assoiff�s de justice et de libert�, par des bougies qui seront allum�es dans les foyers et au niveau de la st�le �rig�e � leur m�moire. L�occasion est saisie par ce qui reste de la coordination de la r�gion pour souligner �son amertume et sa d�solation de voir un aussi grand mouvement d�essence d�mocratique et pacifique r�duit � comm�morer les tristes �v�nements du Printemps noir 2001, alors qu�apr�s tant de sacrifices de nos valeureux martyrs, le mouvement citoyen �tait n� pour renverser l�ordre �tabli et instaurer un Etat de droit et de justice et nullement pour servir les ambitions personnelles�, �crivent les auteurs de la d�claration rendue publique, lors de ce tragique anniversaire qui n�explique pas du tout que ceux qui ont particip� activement � l��laboration du code d�honneur et au rejet de toutes les �ch�ances �lectorales avant la satisfaction pleine et enti�re de la plate-forme d�El Kseur se retrouvent dans la course effr�n�e, � c�t� de partis, � convoiter les quelques strapontins que le pouvoir machiav�lique s�appr�te � leur conc�der dans la chambre de r�sonance. Aucune conscience ne peut tol�rer encore moins pardonner, clament les r�dacteurs de la d�claration, qui soulignent qu�aucune revendication citoyenne ne peut �tre arrach�e dans une assembl�e de pacotille comparativement � une mobilisation populaire toutes couches confondues, et terminent par d�ployer l�av�nement de l�affairisme de salons, des magouilles de coulisses sur le dos du peuple qui souffre toutes les mis�res du monde au moment o� 80 milliards de dollars sont gard�s au chaud par les d�cideurs. B. T. Construction d'une cr�che communale � Boudjima La localit� semi-rurale de Boudjima vient de b�n�ficier du Fond commun de collectivit�s locales (FCCL) d�une enveloppe de 11 millions de DA pour la construction de la premi�re cr�che communale, une infrastructure qui fait encore d�faut dans la commune malgr� son importance av�r�e. Les autorit�s locales de Boudjima ont d�gag� une assiette de terrain de plusieurs centaines de m�tres carr�s et ont lanc� un avis d�appel d�offres. Le march� a �t�, pour rappel, rafl� par l�entreprise locale du b�timent, Beldjoudi. Le projet en question sera, sauf impr�vu, r�alis� au courant de l�ann�e 2007 car les d�lais impartis � sa r�alisation sont de sept mois. Les travaux ont d�j� d�marr� et ont atteint un taux d�avancement de 20% environ, selon les estimations officielles. Ils seront financ�s par un budget de 7 120 000 DA, et les 3 880 000 DA restants de l�enveloppe seront investis dans l��quipement de la cr�che. Elle sera r�ceptionn�e � la fin de l�ann�e en cours. Mohamed Ghernaout
AFFAISSEMENT DE TERRAIN A SAHEL/BOUZEGUENE Les �lus tirent la sonnette d�alarme
C�est un v�ritable SOS que lancent les �lus locaux de Bouzegu�ne, � leur t�te le maire, suite � l�affaissement de terrain qui vient de se produire de nouveau � Sahel au risque d�emporter les habitations en amont et en aval du sinistre maintes fois signal� aux autorit�s comp�tentes. Ce n�est pas le seul danger auquel s�exposent les habitants qui sont venus dire leur col�re au maire dimanche puisque le glissement de terrain, objet de plusieurs travaux de rafistolage, risque aussi d�emporter le chemin intercommunal et de couper du reste de la da�ra le populeux village de Sahel ainsi que la commune voisine d�Illoula avec tous les d�sagr�ments que cela entra�nera aux travailleurs et lyc�ens. La population, qui n�a eu de cesse d�exiger �galement la construction d�un pont au niveau du gu� submerg� par les flots durant les intemp�ries qui avaient fait par le pass� deux victimes, menace de recourir � des actions muscl�es si les pouvoirs publics continuent � ignorer leur drame. De son c�t�, le maire ne comprend pas les lenteurs des services de la DTP qui ont mis une ann�e pour d�p�cher le Laboratoire national de l�habitat et de la construction (LNHC) aux fins d��tudes du sol en d�pit des instructions du wali qui a �t� dirig� sur les lieux lors de sa visite le 28 mai dernier. Pour parer au au plus press�, l�APC qui s�interroge s�il faut attendre � ce qu�un drame survienne pour agir, demande l�affectation d�une subvention pour entamer les travaux de confortement avec les moyens de la commune.