Il n�y a plus aucun doute ! Le MOC c�est aussi fort que Da Vinci Code. Relayant les r�sultats techniques catastrophiques de cette saison, la gestion administrative lui embo�te le pas et confirme la nette volont� de faire du MOC une v�ritable auberge espagnole. Quand un journaliste est invit� � une conf�rence de presse, il �chafaude tous types de sc�narios sur ce qui va �tre dit. Pour le MOC, il n'y avait vraiment pas mati�re � dire quoi que ce soit � l'exception peut-�tre que le pr�sident annonce sa d�mission. Ce qui au demeurant n'est plus une surprise et une banalit� compte tenu du fait que plus tard il reviendra dessus parce que des sages lui ont demand� de� et de� et de. Samedi pass� � La Coupole, la r�sidence du MOC, l'ambiance �tait impalpable et l'ordre du jour improbable puisque Messaoud Bourfa� dira qu'il a fait "appel aux journalistes parce que c'est leur f�te (3 mai, ndlr)" et qu'il tenait � leur t�moigner sa sympathie � travers une r�ception conviviale comme peuvent en t�moigner les tables garnies de g�teaux rapidement dress�es. L'intention est sans doute honn�te, voire �l�gante, mais programmer une r�ception � 18h30 est un horaire � notre sens contre-indiqu� tant il est vrai qu'ils existent qui dig�rent encore leur d�jeuner et d'autres qui ne veulent pas compromettre leur d�ner. Et c'est l� que nos confr�res partiront dans un grand d�bat o� ils fourniront eux-m�mes les r�ponses et � sati�t� � des questions que se posaient en son for int�rieur le pr�sident du MOC. Le d�lire quoi. Si le temps de parole �tait comptabilis�, les deux tiers reviendront aux journalistes, les trois quarts du tiers restant � quelques dirigeants et des anonymes et enfin des poussi�res � Messaoud Bourfa�. Et au cours de ces r�ponses sugg�r�es par la corporation qu'en est-il au juste du malaise qui lamine le Mouloudia ? Bourfa� crachera avec h�sitation le morceau, "Le MOC a �t� est� en justice, voire a �t� condamn� par d�faut par le tribunal � payer 4 millions de dinars au pr�sident sortant (A. Benkahoul) et 300 000 DA assorti de 100 000 DA de dommages et int�r�ts � A. Bena�ssa, vice-pr�sident et ombre du premier. Nonobstant cette tuile, un nombre ph�nom�nal de ch�que appara�t r�guli�rement. Des ch�ques, jusqu'� l'heure actuelle au nombre de 47, sign�s par les pr�sidents successifs du MOC depuis la p�riode Demigha. 39 de ces ch�ques ont �t� pay�s par M. Bourfa� qui n'en conna�t pas les montants, comme il affirme n'avoir "jamais connu le montant des recettes du stade sauf la derni�re (NRBR) �valu�e apr�s ponction des charges � 460 DA". Le pourquoi du comment de la conf�rence de presse est donc clair� si l'expression est appropri�e. Bourfa� a un probl�me de gestion administrative du club que le staff qui l'accompagne ne se semble pas ma�triser ou plus terre � terre incapable de r�soudre. Sur un autre registre, le pr�sident du MOC parle de rester � la t�te du club si "ses dettes sont �pong�es" en affirmant dans la foul�e que "�durant toute cette p�riode, je mets au d�fi quiconque d'apporter la preuve que le MOC a contract� une dette et rien qu'une seule". Le probl�me du boss est donc l'ardoise qu'ont laiss�e ceux qui l'ont pr�c�d�. Mais alors qui pourra �ponger ces dettes ? "J'ai une promesse du wali en ce sens", r�pondra M. Bourfa�. Ce qui �quivaut �videmment � prendre une vessie pour une lanterne et si le wali a effectivement fait cette promesse au pr�sident du MOC, elle serait simplement incons�quente. Intervenant, le DAF du Mouloudia dira : "Je tiens � rappeler qu'en assembl�e g�n�rale, M. Benkahoul a d�clar� faire don de sa cr�ance de 8 millions de dinars au club (information confirm�e) ajoutant que le MOC devrait s'atteler � payer les autres cr�anciers, ceux qui ne peuvent pas attendre. Nous nous interrogeons par voie de cons�quence sur les raisons de ces plaintes ?" En fait, il y a des non-dits autour de toutes les cr�ances dont la majorit� pourrait �tre virtuelle et tant Bourfa� ne r�agira pas en raison de son immense na�vet� et propension � donner de l'argent sans se poser des questions sauf de voir le MOC au sommet, des pr�dateurs dont certains peuvent �tre parmi ses proches collaborateurs continueront � "pomper" dans la caisse jusqu'� ce qu'il laisse tomber. Au cours de cette conf�rence, il a �t� �galement question de restructuration du club d'une mani�re professionnelle � tous les niveaux, de la tenue d'une assembl�e g�n�rale prochaine (le 14 mai), la dotation de statut etc., mais tout cela n'est que du vent et le MOC de l'ann�e prochaine sera identique � celui de cette saison avec les m�mes travers tant que le club est victime de dangereuses manipulations. Non satisfait d'avoir est� en justice le club, Benkahoul fait circuler une p�tition au motif de retrait de confiance � Bourfa�. Au moment m�me o� se tenait la conf�rence de presse, l'ancien pr�sident �tait parvenu � avoir une cinquantaine de paraphes. Reste maintenant un sujet qui f�che et que tout le monde a voulu �vacuer lorsque nous avons pos� la question � Bourfa�. Il s'agit de deux fausses �critures comptables d'un montant de 4 millions de DA qui ont �t� port�es sur le bilan de Benkahoul et dont la DJS est au courant parce qu'inform�e par qui de droit quelques semaines apr�s la validation du bilan en AG. Et 4 millions de dinars est un chiffre qui revient trop dans cette affaire. En conclusion, ce n'est pas par une conf�rence de presse que Bourfa� r�glera son probl�me de gestion de l'association.