Je suis sorti en retraite proportionnelle � licenciement d�guis� �, travaillant pendant 27 ann�es comme cadre et responsable dans les grandes soci�t�s : SN M�tal, SNS, Sonatrach, etc. Pendant les ann�es difficiles, c'est gr�ce � nous les anciens travailleurs que les soci�t�s ont �t� construites sur notre dos pendant les ann�es 1970 et 1980. Je n'ai b�n�fici� d'aucune augmentation (SNMG, indemnit� compl�mentaire d�cid�e par le gouvernement) et m�me pas pour la prime de la femme au foyer. J'ai �t� exclu. Je suis un retrait� alg�rien ou pas ? Oui ou non ? Si oui, donnez-moi mes droits ! C'est une disparit�, hogra, une injustice sociale. Est-ce que pour le minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, il y a des patriotes alg�riens et non alg�riens ? H. M., Annaba R�PONSE : Nous n'avons pu publier que quelques extraits de ce courrier, car il est pratiquement illisible. Concernant les augmentations des pensions d�cid�es par le gouvernement pour les retrait�s percevant des pensions inf�rieures � 10 000 DA par mois, les pouvoirs publics en ont exclu les retrait�s � la proportionnelle. Toutes les d�marches faites par la FNTR pour rem�dier � cette exclusion n'ont pas abouti. Pourquoi l'acharnement contre les retrait�s � la proportionnelle ? J'ai l'honneur de vous prier de me fournir des �claircissements sur un tel acharnement � l'encontre de nous autres, retrait�s � la proportionnelle. Sommes-nous des laiss�s-pour-compte ? Qu'il s'agisse d'une quelconque revalorisation, de l'actualisation des salaires ou de la fameuse augmentation des pensions de retraite d�cid�e par le gouvernement, on se voit exclus. Croyez-moi, c'est choquant. D'autre part, il suffit de relater la retraite proportionnelle, c'est toute une armada de textes, de lois et de d�crets que l'on met en branle pour nous priver, sans savoir � quel saint se vouer. Sommes-nous condamn�s � moisir avec cette satan�e maigre retraite pour le restant de nos jours ? Elle ne nous permet m�me pas de nous acquitter de nos charges locatives, m�me en privant nos familles. Notre pays est tr�s riche. Consentir un impact financier � titre on�reux � une poign�e de retrait�s � la proportionnelle, est-ce un handicap ? De gr�ce, nous vous lan�ons un appel, nous menons une vie difficile avec cette satan�e chert� de la vie. J'esp�re que le ministre du Travail appr�ciera � sa juste valeur notre situation alarmante. G. A., S�tif R�PONSE : Nous avons d�j� r�pondu dans le courrier plus haut � ce probl�me d'exclusion des retrait�s � la proportionnelle. Nous rappelons que ces augmentations qui ont �t� d�cid�es par le gouvernement sont � la charge du budget de l'Etat et donc ne sont pas financ�es par la Caisse nationale des retraites. Les frais de retrait postal trop �lev�s pour les retrait�s de petite pension Nous, certains retrait�s, attirons respectivement votre attention suite � l'institution de la carte magn�tique pour les CCP. Pour cela, nous souhaitons que notre appel soit �cout�. En effet, les minist�res du Travail et des P et T font la sourde oreille � nos pr�occupations que nous subissons au quotidien, d'abord pour ce qui concerne la carte magn�tique de retrait. Voici les difficult�s que rencontrent beaucoup de retrait�s, notamment ceux qui sont illettr�s et qui se font d�j� remplir les ch�ques � vue par des tiers ; un retrait� illettr� ne comprend rien au code ni � la validation au moment du retrait par carte magn�tique et il ne peut pas se faire assister �ternellement par un tiers compte tenu de la confidentialit� du code dont il peut �tre arnaqu� � tout moment par un individu de mauvaise foi ; ensuite avec une mis�rable pension, le retrait� est tenu obligatoirement de s'acquitter annuellement de 400 DA repr�sentant les frais d'abonnement : 10 DA pour chaque demande d'avoir, 40 DA de taxe pour un retrait de 10 000 DA, etc. Par ailleurs, l'�tudiant avec une mis�rable bourse trimestrielle de 2 700 DA, subit �galement les m�mes affres que les retrait�s. Ce sont l� autant d'interrogations pour lesquelles nous souhaitons interpeller les pouvoirs publics afin de trouver une issue pour nous, les laiss�s-pour-compte.