Se revendiquant de la force de ses 5 255 adh�rents en 2006 en d�pit de la saign�e qu�ont connue ses rangs au profit de syndicats autonomes notamment dans l��ducation, l�union locale UGTA d�Azazga a tenu jeudi dernier le 4e congr�s de son histoire baptis� Adil Sarni, au complexe Electro Industries (ex-Enel) devant 69 congressistes. Pr�sid�e par l�union de wilaya, le congr�s dont les travaux ont �t� marqu�s par une grande s�r�nit� s�est d�roul� en pr�sence des unions locales de Tizi-Ouzou, Dra� Ben Khedda, Dra� El-Mizan, A�ssat Idir, du SETE/UGTA, de la FNTR, la DJS et de la commission des �uvres sociales de la wilaya de Tizi- Ouzou ainsi que du P/APC d�Ath Zikki et du chef de da�ra d�Azazga qui a pris part aux travaux d�ouverture du congr�s qui a vu le renouvellement de son instance ex�cutive dont le mandat �tait arriv� � �ch�ance. Les congressistes, tous membres des bureaux des cellules locales repr�sentant tous les secteurs d�activit� (collectivit�s locales, �ducation, formation professionnelle, tourisme, administration et finances, Alg�rie Poste et Alg�rie T�l�coms, �nergie, agroalimentaire, m�tallurgie, bois et b�timents) ont �t� d�gag�s � l�issue de la conf�rence locale des cadres syndicaux qui a eu lieu le 6 juin dernier. Dans son discours d�ouverture, Bachir Ramdani, secr�taire g�n�ral de l�union de wilaya s�est, dans le contexte du syndicalisme et sur la place de la structure UGTA dans le nouveau contexte socio�conomique et face aux nouvelles mutations que conna�t le monde du travail devant l��conomie lib�rale, livr� � un v�ritable plaidoyer pour le d�veloppement de la Kabylie en expliquant qu� �il faut susciter un d�veloppement sur la base de besoins qui concordent avec les sp�cificit�s de la r�gion� relevant au passage les d�ficits en infrastructures portuaires, a�roportuaires et ferroviaires, condition pour attirer les investisseurs. Dans la foul�e, et tout en ne les remettant pas en cause de fa�on syst�matique, il fustigera les dispositifs du pr�emploi, de l�Esil et de l�IAIG, �parfois plus nombreux que les emplois effectifs� qui, outre les in�galit�s et les discriminations sociales qu�ils g�n�rent, portent atteinte, selon lui � l�institution syndicale et � l�ancrage de l�activit� syndicale du fait de l�impossibilit� pour cette frange d�employ�s de revendiquer. Une aubaine sur laquelle sautent les employeurs pour juguler toute tentative de recours � la gr�ve. Apr�s l�installation du bureau du congr�s puis de la commission de validation des mandats et la pr�sentation des rapports moral et financier du bureau sortant et l�installation de la commission organique, place au d�bat et � la lecture des diff�rents rapports. Tard dans l�apr�s-midi, les 31 membres du conseil d�ment �lus ont proc�d� � l��lection du secr�taire g�n�ral et du bureau de l�union locale. Ghazi Mahmoud de la briqueterie de Fr�ha, SG sortant, a ainsi �t� �lu r��lu par 19 voix contre 12 pour M. Benadji alors que Belabbas Nordine (repr�sentant des collectivit�s locales), Meziani Madjid, Meziane Sadji et Hadadj A�ssa (du secteur de l��ducation) composeront le bureau ex�cutif, malheureusement, tronqu� de membres du complexe de l�Electro Industrie qui dispose pourtant de 731 syndiqu�s, le travail de coulisses n�ayant pas tourn� en faveur de ce fleuron de l��conomie de la r�gion. Chose que regretteront beaucoup de congressistes qui auraient aim� que les 731 travailleurs de l�entreprise soient repr�sent�s par au moins un membre du bureau. Ce qui ne remet pas en cause les diff�rents travaux du congr�s qui se sont d�roul�s dans la plus grande transparence. Il est � noter que les travailleurs de la minoterie priv�e de Mekla ont remis au go�t du jour, � travers une d�claration, le conflit qui les a oppos�s � leur employeur, dossier qui a �t� trait� derni�rement par la justice qui les a r�tablis dans leurs droits � l�exercice syndical. Renouvelant leur confiance � l�UGTA, ils ont signal� au passage que le SG de leur section syndicale a fait les frais de cette avanc�e syndicale en se faisant licencier par son employeur.